Test A plague tale requiem

Test A plague tale requiem

2 novembre 2022 Non Par OursGamer
Temps de lecture : 4 minutes
Sortie le 18 octobre 2022 le dernier né du studio Asobo, suite directe du premier épisode, vous raconte l’histoire d’une sœur, Amicia, prête à tous pour trouver un remède à la malédiction qui touche son petit frère Hugo. C’est au travers de ce jeu d’action/infiltration que vous allez vivre la tragique histoire de ce duo.

Ce test a été réalisé sur series x avec la version disponible sur le xbox game pass

Une histoire avant tous

A plague tale requiem, c’est avant tout une histoire qui nous est contée. L’histoire tragique d’un enfant condamné par une mystérieuse malédiction : la Macula et d’une sœur aimante prête à tout pour le sauver.

Nous commençons notre aventure par une courte introduction qui est l’occasion de revoir les bases au travers d’un jeu de cache-cache avec Lucas, l’apprenti de la mère des deux enfants. Puis d’une sorte de tire aux coquilles de noix où vous apprendrez à prendre en main la fronde de l’héroïne. Cette brève introduction respire la joie et l’insouciance, mais ce bonheur est de courte durée. L’aventure tourne malheureusement au cauchemar et se transforme rapidement en bain de sang. Le calme laisse alors la place aux cris, aux flammes et aux morts qui jonchent le sol.

Notre aventure au côté d’Hugo et d’Amicia nous fera ainsi vivre de multiples émotions. On alterne souvent entre des moments de joie, de tendresse et l’horreur du monde qui nous entoure. Ce phénomène est particulièrement amplifié par les remarques d’Hugo qui perçoit un monde cruel et sombre au travers de ses yeux d’enfant. Vous l’aurez compris, ce jeu est capable de vous faire vivre de merveilleux moments, mais aussi de vous plonger dans l’horreur de la peste et de ce que l’être humain a de pire à offrir. Asobo réalise ici une véritable prouesse et rien que pour cela le jeu mérite d’être parcouru. Même si vous risquez, comme moi, d’être submergé par un véritable torrent d’émotions.

Au cours de votre aventure, vous rencontrerez de nombreux personnages dont la personnalité et l’histoire sont rudement bien travaillées. Parfois attachant, d’autres fois méprisable. En plus de faire avancer l’histoire, ces personnages permettront d’étoffer un gameplay déjà riche au travers de leur capacités uniques.

Une histoire de collaboration

Dès les premiers instants, on comprend qu’on ne pourra pas avancer seul. Il sera nécessaire de collaborer avec les différents protagonistes qu’on rencontrera afin de résoudre les différents puzzles qui se mettront en travers de notre chemin. Sois par le biais d’ordre simple comme actionner des leviers, tourner ensemble une manivelle ou bien d’actions spécifiques à chacun. Hugo est capable de se faufiler dans des interstices pour débloquer des portes, dans la suite de l’aventure contrôler les rats pour repérer ou éliminer les gardes. Loin de la vision d’aigle d’un assassin creed cela fournira cependant un avantage tactique lors des phases d’infiltration. Lucas quant à lui fournira bon nombre d’équipement de sa fabrication et pourra même aveugler les gardes. Par la suite on sera assisté par d’autres protagonistes : un chevalier capable de combattre quelques gardes et une pirate au grand cœur qui elle vous fournira un moyen de faire diversion. Je n’en dis pas plus afin de vous laisser quelques surprises. Mais sachez le, ces rencontres offrent énormément de nouvelles possibilités.

Droit de vie ou de mort

Le titre propose souvent plusieurs façons de venir à bout des nombreuses phases d’infiltration. Il est possible de traverser les cartes en évitant les combats avec les gardes en se faufilant dans les hautes herbe, mais aussi en utilisant diverses distractions comme comme lancer des cailloux sur des objets métalliques. Cependant on peut aussi adopter une approche plus muscler et éliminer les gardes qui se mettrons en travers de notre route. Soit à l’aide de l’environnement en poussant les gardes dans une nuée de rats ou en faisant exploser des jarres d’huile, soit en utilisant l’équipement à disposition, pots ou encore arbalète. Il serait même possible de les combiner avec de l’alchimie pour en faire : des munitions enflammées, explosives ou encore des appâts à rat. En fonction de l’approche qu’on adoptera, le système nous gratifiera de point d’expérience sur l’une ou l’autre des compétences de l’héroïne. Par exemple plus vous serez discret plus vos compétences d’infiltration augmenteront. Assez originale, cette façon d’améliorer notre personnage a le mérite de coller à notre style de jeu et de nous pousser à essayer d’autre façon de finir les différentes sections d’un chapitre.

On regrettera cependant quelques imprécisions dans le gameplay notamment lorsqu’il faudra combiner l’ensemble de ces compétences. J’ajouterais que les gardes ont une aisance hors du commun pour détecter le moindre faux pas, transformant assez souvent la fin d’une phase d’infiltration en véritable chasse à cours ou simple carnage. Lors de ma partie, j’ai pourtant fait le jeu en mode normal qui n’est pas le mode le plus complexe qui est proposé et j’ai été impacté par ce phénomène assez régulièrement.

Des paysages au service de l’histoire

Notre périple prend place dans de nombreux paysage tous plus somptueux les uns que les autres. Il faut avouer que le studio a placé la barre très haute en termes de réalisation. Que ce soient les champs fleuris qui bordent les rivières, le camp de pèlerins ou bien les différentes villes, l’ensemble fourmillent de détails qui flattent la rétine et donnent envie de s’arrêter pour immortaliser les lieux à l’aide du mode photo. Plus que de simple paysage, il faut souligner que bon nombre de villes sont très animées aussi bien par les habitants qui déambules que par les divers animations et marchand qui y prennent place. Cette multitude de détails participe grandement à l’ambiance et nous inspira même parfois une certaine tension ou un certain dégoût lors des phases avec les rats. C’est un plus et c’était nécessaire pour nous raconter cette épopée à base de peste, de rat et de noirceur humaine.

Malgré tous, on se sent malheureusement guidé comme sur des railles au sein d’un univers qui n’est pas réellement ouvert. On se souviendra des rues bloquées par des charrettes ou des passants afin de bien nous faire avancer sur un chemin prédéfini.

Un dernier point que j’aimerais souligner : la bande-son est d’une grande qualité . Elle participe fortement à l’immersion et les thèmes entraînants susciteront de nombreuses émotions. Je peux vous dire que j’attends les vinyles avec impatiences !

Conclusion

A plague tale requiem est bien plus qu’un jeu d’aventure, c’est une histoire qu’il faut vivre manette en main. Malgré quelque imprécision dans le gameplay le titre propose une histoire sombre, parfois horrible et cruelle mais parsemé de moment fort et inoubliable. Le tout sublimé par une ambiance incroyable procurée par des décors et une bande-son exceptionnels.

J’ai aimé :

  • Les décors
  • L’histoire
  • La bande-son d’Olivier Deriviere
  • Les moments de joie et de tendresse
  • Les multiples possibilités pour finir une section
  • Les différents compagnons qui relancent le gameplay

Je n’ai pas aimé

  • Quelques imprécisions
  • Quelques passages du jeu qui seraient plus intéressants sous forme de cinématique