The Pathless une aventure fortement inspirée

The Pathless une aventure fortement inspirée

23 avril 2023 Non Par OursGamer
Temps de lecture : 5 minutes

The Pathless est un jeu d’action-aventure réalisé par Giant Squid Game et édité par Anapurna Interactive. Si ces deux noms vous disent quelque chose c’est normal. On peut pour le premier lui attribué Abzû le jeu contemplatif qui nous emmenait 20 000 lieu sous les mers. Anapurna lui nous à proposé de nombreuse expérience comme Donut county, Stray ou encore le célèbre OuterWild.

The Pathless est il un nouveau jeu contemplatif ou bien a t’il plus à nous proposer ? C’est ce qu’on va voir ensemble dans ce test.


The Pathless

Site web : The Pathless
Nom de la société : Giant Squid Studio
Date de parution : 2 Février 2023
Type du jeu : Action Aventure
Plateforme : Switch / Xbox / Playstation / IOS


Ce test est réalisé à partir d’une version Switch dématérialisée fournie par l’éditeur.

Une ninja, une île et un oiseau

Le monde est en proie à une étrange malédiction qui se répand partout et l’île sur laquelle accoste notre héroïne en serait la source. De nombreux guerriers sont venus avant elle, mais personne n’en est revenu. C’est ainsi que commence notre aventure sur cette mystérieuse île maudite.

La première heure est un passage compliqué dans The Pathless. Nous sommes livrés à nousmêmes sans tutoriel, ni réelle indication pour notre première mission qui est de venir en aide à un aigle géant qui nous barre la route. Pour cela, nous devrons récupérer des totems afin de restaurer des piliers qui redonneront son énergie à la créature.

C’est en effet à l’issue de cette première mission que l’aventure commence vraiment. On fait la connaissance de l’antagoniste principal : le déicide. Ce dernier souhaite imposer une vision unique au monde, la sienne. Afin de mener à bien son plan il a corrompu les ainés, sorte de dieu de l’île, pour les soumettre. C’est ainsi que l’aigle nous rejoint sous la forme d’un oisillon et nous demande de l’aider à les délivrer de leur malédiction. Notre périple commence alors.

Malgré une première heure difficile, marqué par l’absence d’indication, j’ai ensuite très vite pris goût à l’aventure qui est relativement simple dans sa proposition, mais aussi grâce au gameplay qui se veut dynamique et grisant une fois maîtrisé.

Un gameplay fluide et dynamique

De la même manière que le scénario, le gameplay se veut simple. Notre ninja peut sauter, nager, tirer des flèches et sprinter. Cependant, les déplacements brillent par un dynamisme hors du commun : on n’est pas loin d’un vrai système de parcours. Le sprint est ainsi dépendant d’une barre d’énergie qu’il faudra recharger en tirant sur des cibles disséminées un peu partout sur notre passage. Cela semble difficile dit comme ça, mais ce n’est pas le cas. Les tirs sont, en effet, autoguidés et on prend vite le coup de main. On devient ainsi rapidement capable de se déplacer en sprintant sans interruption. Le tout est ponctué par des animations de glissades et cascades spectaculaires.

En ce qui concerne le tir à l’arc, on notera qu’il n’est en rien exigeant. Il n’inclut d’ailleurs pas de réel système de visée. Les tirs sont effectués à l’aide d’un système de verrouillage : on presse sur la gâchette et on relâche. On notera cependant que lors des phases d’énigmes, ils seront plus ou moins sensibles à notre orientation, mais rien de poussif. C’est bien vu et cela ajoute une petite dose de complexité.

 

Enfin notre héroïne est capable d’utiliser une vision « spirituelle« . Il s’agit là d’une sorte de vision d’aigle qui nous aidera à trouver les points d’intérêts et les éléments-clés. Seule originalité, elle nous permet de passer d’un plan à l’autre du monde pour passer à travers certains obstacles. Le jeu n’ayant aucun marqueur ni carte, vous allez en abuser en prenant de la hauteur pour vous orienter.

Notre compagnon ailé n’est pas en reste. Il nous permettra de planer sur de longues distances, déplacer de lourds objets mais aussi d’atteindre des points surélevés lors de nos nombreuses phases d’exploration.

Un jeu fortement inspiré mais répétitif

Le titre de Giant Squid Game alterne cycliquement entre phases d’exploration digne d’un Breath of the wild et combats de boss dantesques tel que l’on pourrait les retrouver dans Shadow of the colossus.

Durant les phases d’explorations, il vous faudra restaurer 3 tours afin d’affaiblir l’ainé de la zone. Pour cela, vous devrez collecter des totems en résolvant des énigmes. Ces énigmes se basent sur des mécaniques utilisant des interrupteurs, des leviers et des cibles à atteindre. Ça ne vous rappelle pas un certain Zelda ? Le titre combine d’ailleurs habilement l’ensemble des possibilités afin de fournir des énigmes très inspirées. On bloquera rarement plus de quelques minutes, cela permet de ne pas casser le rythme de l’aventure. On notera qui plus est un effort pour faire évoluer progressivement les mécaniques tout au long de l’aventure : introduction de torches, d’élément gelé… Enfin, le jeu n’a pas vocation à vous bloquer. Il propose en effet plus d’énigmes et de totem que nécessaire pour débloquer le combat de boss.

Les combats de boss ne sont pas en reste non plus dans cet opus. Ils se présentent cependant toujours de la même manière :

  • Une phase de course où il faudra affaiblir le boss en visant des points stratégiques
  • Une phase de combat où il faudra en découdre avec le boss lors d’un combat en arène

La première phase est en général maladroite et peu intéressante. J’ai d’ailleurs trouvé que ça manquait de dynamisme et devenait vite répétitif. Au contraire la deuxième phase devient plus intéressante et inspirée. Chaque boss propose en effet ses propres patterns et des arènes différentes qu’il faudra maîtriser. Il est à noter qu’il est impossible d’obtenir un écran de fin de partie lors des combats. Au pire, on sera éjecté de l’arène.

Enfin j’aimerais souligner un élément qui tente de casser ces cycles : la présence de la corruption. Cet immense nuage, qui se déplace, risque de vous attraper un certain nombre de fois. Si l’idée semble intéressante, dans les faits, c’est un véritable calvaire. Une fois pris au piège vous devrez vous infiltrer pour récupérer votre aigle. Malheureusement, cette phase est souvent impossible à réussir du fait d’un personnage trop lent, ou de l’absence de cachette adéquate.

Une ambiance divine

Je finirai cet article en vous parlant de l’ambiance du titre. Ile maudite oblige vous ne croiserez pas d’habitants ou de village remplis, si ce ne sont quelques animaux. On pourrait en effet parler de jeu vide, mais il n’en est rien. Au fur et à mesure de notre périple, on va croiser bon nombre de soldats morts et des stèles. Si vous prenez le temps de lire, vous verrez que l’histoire se révèle bribes après bribes et en çà, le titre est très fort. C’est à nous de reconstituer les faits et découvrir le culte des ainés.

Le tout prend place dans des paysages remplis de végétation, ponctuée par quelques villages. L’ensemble présente des terres désolées : rien de très original. Ma version Switch n’étant effectivement pas des plus détaillés, je dois dire que ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué. Cependant, j’ai apprécié l’alternance entre ton rouge  et ton bleu qui qui participe à l’ambiance globale en marquant une distinction entre moments calmes et dangereux.

Une dernière chose la bande-son est ici bien présente et marquera le rythme dans les combats. J’ai pour ma part adoré cet aspect qui rend l’action encore plus prenante surtout sur le boss final.

Conclusion

Pour conclure The Pathless sur Switch est une adaptation solide d’un titre sorti plus tôt sur console de salon. Malgré quelques baisses de framerate survenues durant mon périple, je n’ai pas à me plaindre de cette version. De plus le jeu en lui-même est une belle découverte et nous présente le mariage entre Zelda et Shadow of the colossus au travers de cycles exploration/combat de boss qui finissent malheureusement par devenir répétitifs. Pour finir le gameplay simple, fluide et dynamique participe grandement à une bonne expérience de jeu. Je la recommande fortement à tous les amoureux du genre. Il serait dommage de passer à côté.

J’ai aimé Je n’ai pas aimé
  • Aspect contemplatif 
  • Le gameplay dynamique
  • La bande son
  • L’utilisation du rouge et bleu
  • Durée de vie de 7 heures
  • La première heure
  • Absence de carte
  • Pas de téléportation
  • Quelques lags