Test Afterimage un metroidvania classique mais charmant

Test Afterimage un metroidvania classique mais charmant

16 mai 2023 Non Par OursGamer
Temps de lecture : 4 minutes

Afterimage, c’est un jeu que j’attendais avec impatience. Il faut dire que ce metroidvania développé par Aurogon Shanghai et édité par Modus a de quoi attirer l’œil avec ces environnements dessinés à la main. Il nous promet qui plus est de nombreuses heures de jeu et un riche bestiaire. Se démarque-t-il de la masse de metroidvania sortie récemment ? Les promesses sont elles tenues ? Je vous en dis plus dans ce test de Afterimage.

Ce test est réalisé à l’aide d’une version numérique switch fournie par l’éditeur


Afterimage

Site web : Afterimage
Nom de la société : Modus Games
Date de parution : 24 Avril 2023
Type du jeu : Metroidvania
Plateforme : Switch / Playstation / Xbox / PC


Une histoire amnésique

L’histoire prend place dans le monde d’Engardin. Ce monde se présente comme un ensemble de cités et de lieus interconnectés. Il a été ravagé il y a 5 ans par un terrible cataclysme et il ne reste que peu d’être humain. Notre aventure commence avec l’attaque du village de notre héroïne : Renee, une jeune fille amnésique. Elle décide alors de poursuivre les fautifs dans une quête de vérité avec pour seul compagnon une curieuse créature du nom d’Ifreet. Il est à noter que Renee à la curieuse particularité de pouvoir renaître à l’infini en traversant « le flot des âmes ». Je ne vous en dis pas plus, car l’histoire tourne pas mal autour de ce phénomène et de sa compréhension.

Dans un premier temps, c’est tout ce que vous aurez comme information. Il faut avouer que le jeu est assez avare en ce qui concerne l’histoire. Vous aurez rarement de longue tirade vous expliquant ce qui se passe. D’un côté, ce n’est pas plus mal. On est plus là pour l’action dans ce type de jeu. Cependant, pour les plus curieux, il y a un nombre incalculable d’informations et de messages à lire dans les niveaux. C’est original et ça colle parfaitement à l’héroïne amnésique qui tente de reconstituer les événements même si parfois, on a le sentiment d’être livré à nous-même et de tourner en rond. De plus, c’est une bonne excuse pour explorer la carte à 100 % permettant au passage de débloquer l’ensemble des éléments qui permettent de profiter du gameplay au maximum.

Un gameplay classique mais solide

Autant vous le dire tout de suite le gameplay d’Afterimage n’est pas innovant. Il reprend ce qui se fait de mieux dans le genre et il le fait bien. Comme dans tous les metroidvania on va explorer la carte au côté de l’héroïne et combattre de nombreux boss. Au fur et à mesure de ces combats, on va récupérer de précieuses capacités. Ces dernières permettant de débloquer de nouvelles portions de carte et ainsi de suite. Il est à noter que les combats de boss sont assez techniques. Cependant, il est possible d’accumuler de l’expérience et ainsi augmenter ses niveaux pour faciliter le combat. De plus, le terrain de jeu est gigantesque et offre de quoi en récolter sans jamais réellement avoir à farmer. J’ai trouvé plus agréable d’explorer que de tuer en boucle des ennemis.

Les boss sont techniques et il faudra bien les observer

Pour parfaire cette montée en puissance Renee acquerra des points de talents qui permettront de compléter un arbre de compétence. Dans le même ordre d’idées au fur et à mesure de vos pérégrinations, vous trouverez différentes pièces d’équipement et différents types d’armes : fouet, épée, faux … De quoi proposer une grande variété de styles de jeu. D’autant plus qu’ils peuvent aussi être améliorés. Dernier point important le jeu propose un nombre d’éléments à collecter assez impressionnant. Certains permettent même de réaliser des recettes de cuisine afin d’améliorer les caractéristiques de Renee. Vous l’aurez compris, le système est assez complet et récompense l’exploration et la prise de risque. Elle est d’ailleurs amplifiée par un léger côté soullike. En effet, chaque mort peut vous coûter de précieux points d’expérience.

Au final, le gameplay se veut nerveux et le personnage répond au quart de tour, on prend réellement du plaisir à explorer cet univers aux commandes de Renee.

Engardin un endroit qui donne envie de rester

L’univers d’Engardin, c’est le point fort du titre et c’est ça qui fait qu’on y revient jusqu’à devenir carrément accro. Chaque zone possède son propre thème et son bestiaire. Les ennemis se réinventent sans cesse et on n’a pas l’impression d’affronter inlassablement les mêmes monstres qui auraient simplement changé d’apparence. Ils possèdent d’ailleurs différentes attaques qu’il faudra analyser pour espérer en venir à bout sans encombre.

Au-delà du bestiaire, les nombreuses zones à explorer sont entièrement dessinées à la main et subliment notre aventure. Vous risquez de vous arrêter prendre le temps d’admirer la multitude de paysages : du village de la forêt à la magnifique zone océanique en passant par le village hanté… Le tout est agrémenté de nombreuses animations en arrière-plan qui rendent l’ensemble très vivant : vent dans les arbres, pluie, feuilles qui tombent et d’une bande sonore somptueuse qui nous plonge totalement dans l’aventure.

N’oubliez pas d’observer les animations

Cependant même si à bien des égards, cette carte gigantesque peut être considérée comme un atout du jeu, ne serait-ce que pour la durée de vie qui est malheureusement ici trop conséquente pour le genre. L’ensemble s’avère trop dense et risque de donner le tournis à plus d’un joueur. Phénomène qui est malheureusement accentué par la nécessité d’effectuer de nombreux allerretour pour une bonne partie de l’aventure sans téléportation. Elles sont, en effet, payantes dans la première partie du jeu.

Conclusion

Afterimage n’apporte pas de nouveau concept au genre. Cependant son gameplay réglé comme du papier à musique et ses environnements sublimes permettent de passer un agréable moment. On regrettera de devoir effectuer de nombreux aller-retour dans cet environnement gigantesque. En effet cela qui risque d’en perdre et décourager plus d’un. J’ai moi-même failli lâcher l’affaire, mais c’est l’univers et le challenge qui m’ont rappelé à eux. Au final je ne peux que vous recommander le voyage en Engardin particulièrement si vous êtes un fan de Castlevania. Ce jeu m’a vraiment rappelé les opus game boy advance et DS.

J’ai aimé Je n’ai pas aimé
  • La direction artistique 
  • Le gameplay nerveux et maitrisé
  • Le système de compétences
  • Les différents styles de jeu possibles
  • Les boss
  • La sensation d’être perdu
  • La longueur du titre
  • La carte trop dense
  • Les quelques lags