Test – Super Monkey ball Banana Rumble
24 juin 2024Qui a dit qu’il n’y avait que les hérissons bleus qui pouvaient parcourir les niveaux à toute vitesse chez Sega ? Notre joyeuse bande de singes est de retour le 25 juin 2024 sur Nintendo Switch dans Super Monkey Ball Banana Rumble. Le titre compte bien vous occuper de nombreuses heures avec des parcours acrobatiques qui exigeront minutie et rapidité.comme vous verrez dans ce test de Super Monkey Ball Banana Rumble, le titre inclut de nouvelles fonctionnalités avec lesquelles il entend bien conquérir un plus large public.
Que vaut ce nouvel épisode de la série ? Votre ours préféré y a t’il perdu tous ses poils malgré les options d’assistances ? La réponse dans ce test !
Je remercie l’éditeur de m’avoir fourni une version numérique du jeu pour réaliser ce test.
Le singe et la boule
Super Monkey Ball est une série qui ne date pas d’hier. Elle a fait ses débuts sur arcades puis sur console de salon en 2001 avec un épisode Nintendo gamecube. Le concept, qui fait penser à Marble Madness, n’a jamais vraiment évolué et pourtant il reste au fil des épisodes terriblement efficace et addictif. Malgré quelques tentatives innovantes rien ne s’inscrit durablement dans la série. Mais trêve de bavardage, parlons du gameplay de cet épisode.
Un plateau qui bouge ?
Tout d’abord l’objectif est simple, vous devez parcourir le niveau et passer à travers un portail pour valider votre parcours. Pour se faire vous devrez non pas contrôler Aiai, ou l’un de ses amis, mais incliner le niveau. C’est une des particularités de la série. On incline en avant pour prendre de la vitesse, en arrière pour freiner ou sur les côtés pour tourner afin de venir à bout du niveau et des nombreux pièges. Simple me direz-vous ? Oui, mais difficile à maîtriser. D’autant plus qu’il faut composer avec le stress et la tension qu’engendrent nos déplacements sur des plateformes toutes plus étroites les unes que les autres. On avance ainsi sur le fil du rasoir, prêt à tomber au moindre faux pas. Une accélération mal dosée et c’est la chute. Vous longer trop le côté d’une poutre, une chute… Vous l’aurez compris tomber fait partie intégrante du jeu. C’est un véritable jeu d’adresse dont on parcourt les niveaux tel un funambule. Heureusement le gameplay répond à la perfection, le jeu reste fluide quoiqu’il arrive et à part quelques imprécisions liées au joycons je n’ai rien à redire.
Bien entendu Monkey Ball ne se résume pas à incliner un plateau et déplacer une bille. Il faudra aussi gérer votre vitesse. Particulièrement dans cet opus qui inclu une sorte de dash qu’il vous faudra charger à l’aide de la touche B. Puis relâcher dans la direction souhaitée. Au départ accessoire, sa maîtrise se révèle une absolue nécessité sur la fin du jeu. Il vous permettra de sauter par dessus le vide, changer de direction, voire même enjamber des espaces qu’il serait impossible de parcourir à vitesse normale. C’est une capacité intéressante dont l’utilisation est brillamment mise à partie dans les différents tableaux du titre de Sega.
Observer, analyser et jouer du stick
Avec tout ça il ne vous reste plus qu’à observer, expérimenter puis ajuster vos déplacements et angles de vues tentatives après tentatives. Oui il va falloir jouer du stick, et pas que, pour enfin y arriver ! Jusqu’à parfois développer de vrais réflexes simiesques. Le jeu vous permettra qui plus est d’observer le niveau sous tous ses angles afin d’élaborer votre stratégie. C’est bien pensé et ça évite de recommencer un nombre incalculable de fois juste pour trouver le passage adéquat.
Enfin, il faut aussi ajouter à l’équation les caractéristiques de votre singe en boule : accélération, vitesse, freinage et poids. Si AiAi le protagoniste principal est celui qui vous permettra de vous tirer de la plupart des situations. Il est bon de jeter un œil aux autres éléments du groupe d’amis. En effet sur des niveaux qui exigent plus de précision que de vitesse il sera par exemple préférable d’utiliser un singe plus lourd et moins rapide. Vous l’aurez compris à l’adresse, la précision et l’observation s’ajoutent ici une dimension stratégique. Pas simple la vie de singe en quête de la banane légendaire !
Une histoire de banane
Palette, une nouvelle venue
Tout commence sur la plage et ses cocotiers. Aiai et ses amis font la rencontre de la jeune Palette. Cette dernière leur demande de l’accompagner à la recherche de 7 artefacts permettant d’obtenir La Banane Légendaire. N’y une n’y deux nos amis foncent à sa recherche. Ça ne casse pas des briques mais ça a le mérite de lancer l’aventure. On appréciera d’ailleurs les quelques cut-scènes entre les mondes qui agrémentent nos réussites.
Le mode histoire est le mode principal de cet opus. Il vous proposera de parcourir 200 tableaux répartis de la manière suivante :
- 10 mondes pour l’histoire principale, composés chacun de 10 niveaux
- 10 mondes Ex débloqués une fois l’histoire finie, composés de 10 niveaux plus corsés.
Un jeu qui rime avec variété
L’ensemble est très varié que ce soit en terme de thèmes( la plage, le stade, les plaisirs sucrées … ), qu’en terme de composition. Les mondes s’enrichissent en effet de plus en plus d’obstacles et pièges au fil de notre progression. La difficulté est ainsi progressive et on à le temps de s’habituer aux contrôles de nos amis mangeur de bananes. On notera seulement la présence d’un gros pic de difficulté entre le monde 9 et 10 qui risque d’en rebuter plus d’un. Heureusement cet opus comporte des options d’assistances.
De plus j’aimerais ajouter que les niveaux sont travaillés de telle manière qu’on a rarement l’impression de faire la même chose, même si le fond reste le même. Il faudra parfois faire preuve d’adresse, d’autres fois résoudre des puzzles, mais aussi bien observer les perspectives ou encore maîtriser notre bille à haute vitesse… C’est simple on ne s’ennuie jamais ! Le tout en moins d’une minute. Chaque tentative ne prend en effet qu’une poignée de secondes et le jeu recharge très vite entre elles. Il est important de le souligner pour ce type de jeu où on passe son temps à recommencer. Adeptes des parties courtes ce jeu est fait pour vous !
Enfin en ce qui concerne la durée de vie comptez moins de 4 heures pour venir à bout de l’histoire principale si vous êtes un habitué et encore autant pour les mondes Ex. C’est plus que satisfaisant pour ce genre de jeu. D’autant plus qu’il existe trois objectifs supplémentaires à réaliser par niveau : récupérer la banane d’or, récupérer X bananes et terminer le monde avant la fin du temps donné. De quoi contenter les plus acharnés.
Besoin d’aide ?
C’est la grande nouveauté de ce Super Monkey ball : les options d’assistances. Il est effectivement très frustrant de ne pas pouvoir avancer parce qu’on ne trouve pas la solution à un niveau où qu’on manque d’adresse. J’irais même jusqu’à dire que ça peut carrément nous faire lâcher le jeu. Ces options sont pour moi un véritable coup de génie. Elles ne dénaturent aucunement le jeu et permettent de faciliter la réussite du niveau, de visualiser la solution, mais aussi de s’entraîner. Bref la solution parfaite pour les joueurs qui ne souhaitent pas s’acharner des heures.
On retrouve les options suivantes :
- Rewind : permet de revenir en arrière et de reprendre une section difficile à l’infini.
- Check point : permet de revenir à un point précis, souvent avant un passage difficile
- Fantôme : un fantôme vous indique la meilleure solution pour passer le niveau
- Marquer comme terminer : passe le niveau
Pour les puristes soyez rassuré, vos records ne risquent rien. L’utilisation de ses options conduira à une validation partielle du niveau. Sans temps, sans objectif secondaire validé et d’un tampon orange en lieu et place du tampon rouge de ceux qui y auront laissé des poils comme votre fidèle serviteur.
Quand il n’y en a plus il y en a encore
T’as du Skill mais est ce que t’as du Style ?
Il n’y a pas que le mode histoire qui mérite qu’on y passe du temps dans Super monkey ball banana rumble. Il faudra aussi compter sur un ensemble de bonus, options de personnalisation et mode multi-joueur.
Tout d’abord le jeu vous permettra en échange des points durement acquis dans le mode histoire de personnaliser vos singes :
- Habillement
- Effet
- Skin de boule
- Effet
- Emoticons
- …
De quoi relancer l’intérêt pour ces fameux objectifs secondaires. D’autant plus qu’une fois que vous aurez fini l’histoire une surprise de taille permettant de dépenser ces points vous attend. Mais je n’en dis pas plus.
Let’s start the party !
Bien connu des amateurs de Super Monkey Ball : les mini-jeux sont à nouveau de la partie. Transformant le jeu en véritable party game, prolongeant ainsi grandement sa durée de vie. Au programme :
- Course : arrivez le premier dans des niveaux qui deviennent de plus en plus simples pour les retardataires.
- Chasse à la banane : récoltez le plus de banane dans les niveau.
- Ba-boom : passez la bombe pour ne plus l’avoir avant la fin du temps imparti.
- Goal rush : passez à travers des anneaux pour accumuler des points en équipe.
- Robot smash : Fracassez du robot et effectuez le plus de point. Plus vous allez vite plus vous visez la tête mieux c’est !
Durant mon test je n’ai malheureusement pas réussi à jouer en ligne. Nous n’étions sûrement pas assez nombreux. Mais autant vous dire que ça promet de nombreuses heures de fun. Que ce soit en ligne ou en local. Les mini-jeux permettent des parties rapides dans différents niveaux et sont réellement funs. Ça en devient même un joyeux bazar passé 10 joueurs surtout si vous utilisez en plus les objets fournis, façon Mario kart. De plus pas besoin d’être un pro ou de maîtriser parfaitement le jeu pour s’amuser. Je suis pour ma part complètement accro à Goal Rush.
Conclusion
Super Monkey ball banana Rumble n’est en rien révolutionnaire. Il reprend les codes de la série et y ajoute le dash. Cependant il bénéficie d’un gameplay solide qui répond au quart de tour et ne présente que peu de défaut. C’est simple à prendre en main difficile à maîtriser. Là où le jeu brille c’est par ses options d’accessibilité. Réputée difficile la saga risque dorénavant d’attirer davantage les joueurs occasionnels. Ils auraient tord de s’en priver. Le jeu devient en effet un véritable délice lorsqu’on dépasse sa peur du vide et de la chute et qu’on explore l’éventail des possibilités qu’il nous offre. Avec sa dimension party game, on tient un opus qui plaira à toute la famille. Un must have pour cet été !
Pour
- Facile à prendre en main
- le titre reste fluide
- Un concept addictif
- Des niveaux variés
- Plusieurs possibilités par niveau
- Les options d’assistances
- Le party game
Contre
- Quelques imprécisions
- Les options de personnalisation finalement peu visible
- Caméra dorsale inutile
- Quelques niveaux vraiment trop difficiles