Avis manga – Superbeasts tome 1

Avis manga – Superbeasts tome 1

10 juillet 2024 Non Par OursGamer
Temps de lecture : 3 minutes

Décidément les Kaijus, ses monstres du cinéma japonais, ont la cote. Après le très bon Shin Godzilla et l’adaptation animé du manga Kaiju numéro 8 c’est au tour de Vega-Dupuis. L’éditeur nous propose une nouvelle version de l’invasion de la planète par ses forces de la nature avec Superbeasts. L’œuvre de Nikken, inspirée du travail de Toy, est sorti le 5 juillet 2024. On vous propose de découvrir ensemble ce que ça vaut. Allez à l’attaque de ce tome 1 de SuperBeasts !

Une histoire de Kaiju

Tout commence avec l’apparition d’une brume épaisse sur l’île de Kibotsujima. Une à une les Chymer, Créatures Hybrides et Menaces à Éradiquées, firent ensuite leurs apparitions sur l’île. Le gouvernement tenta de les éliminer. Malheureusement devant leur incroyable puissance les soldats capitulèrent et fermèrent l’accès à l’île. Une organisation appelée « la mairie » décida d’aider les personnes n’ayant réussi à évacuer Kibotsujima et d’étudier ses créatures.

Le professeur Kisaragi, fraîchement débarqué, est propulsé à la tête de la section 4 de la mairie. Après avoir survécu dès son arrivée à une attaque de CHYMER. Il sera en charge de surveiller le bien-être psychologique des membres de cette unité particulière : les sorcières. Elles se placent en tant qu’espoir de l’humanité afin de combattre les créatures qui apparaissent. Mi humaines, mi Chymer elles sont cependant instables et doivent réfréner la bête qui sommeil en elles. Une lourde tâche attend notre professeur qui n’est pas au bout de ses surprises.

Un lore intéressant

Tout d’abord on peut dire que Superbeasts nous propose une version intéressante de l’attaque des Kaiju sur le Japon. Les créatures sont en effet liées à une étrange brume. Elle contiendrait un mystérieux composant appelé facteur M. Cet élément leur confèrerait puissance et protection contre les armes humaines à explosion. Ce qui rend la tâche de la mairie compliquée.

Ensuite l’introduction d’humains modifiés afin de les combattre est intéressante. Il pose la question de la part animale qui sommeille en chacun de nous. Plus particulièrement dans ces êtres mi-CHYMER, mi-humains qui peuvent perdre le contrôle à tout moment. À tel point qu’elles requièrent un suivi psychologique réalisé par un expert : le professeur Kisaragi.

Enfin se pose la question de l’apparition de ses créatures dans l’environnement. Sont elles toutes nuisibles ? Ont elles des caractéristiques différentes ? Peut-on négocier avec elle ?

Mon avis

Après une introduction quelque peu mouvementée qui pose les bases. Superbeasts nous entraîne dans une histoire de Kaiju en apparence classique. C’est une réalité et des combats cruels qui attendent les différents protagonistes. L’auteur n’hésite pas à donner dans le sanglants, limite gore, lors des affrontements. Le rapport de forces est clairement défini : les êtres humains sont des jouets ou de la nourriture pour ces forces de la nature. On profite d’ailleurs d’un trait de crayon et d’une action sublime. Les créatures sont très détaillées et on parcourt le manga lentement pour bien observer le moindre détail. Il faut dire qu’il s’agit là de l’adaptation en manga d’un artbook. On ne pouvait pas rêver mieux. Le travail est ultra soigné.

Ensuite l’histoire nous propose un bon rythme alternant entre combats de Kaiju ( appelé CHYMER ) et explication du lore qui est distillé petit à petit au fil de notre lecture. C’est bien vu et malgré quelque longueur cela nous pousse à avancer. Attention le manga est bavard, vous êtes prévenu.

Enfin j’ajouterais que le mangaka ajoute une dimension psychologique et humaine assez intéressante entre les scènes de combats. Kisaragi et les sorcières sont en effet des éléments importants de l’histoire. On se demande comment leur relation vont évoluer, lui qui refuse de les considérer comme des armes. Notamment avec l’arrivée d’une deuxième sorcière survoltée. À suivre dans le tome 2.

En bref dans ce tome 1 de SuperBeasts : Le retour des Kaiju avec de l’action, souvent sanglante, et des sorcières indisciplinés et survoltées. Le tout illustré à merveille.