Test – Starship Troopers : Extermination, convaincant ?
21 octobre 2024Découvrez notre test de Starship Troopers : Extemrination et rejoignez les troupes de la fédération. Prêts à éradiquer la menace arachnide?
Avant propos
Adapté du roman éponyme de Robert A. Heinlein paru en 1959, ce n’est qu’en 1997 que le film sera adapté par Paul Verhoeven. Du haut de mes 14 ans, je me souviens avoir été subjugué par Starship Troopers où de valeureux soldats étaient catapultés sur le champ de bataille face à une horde d’insectes belliqueux : les arachnides. Un énorme coup de cœur, même si ce n’est que des années plus tard que je décrypterais la dénonciation du militarisme et l’impérialisme américain.
On ne s’étalera pas ici sur les diverses suites et adaptations déjà parues au fil des batailles. Mais se focaliser sur le jeu de Offworld Industries (attendu dans les sorties d’octobre): Starship Troopers : Extermination qui était en accès anticipé depuis mai 2023. Remémorez-vous Klendathu Drop (morceau magistral de Basil Poledouris), emparez-vous d’une arme, et partons une fois de plus sauver la planète.
Vous serez mon caporal. Jusqu’à votre avis de décès ou bien jusqu’à ce que je trouve mieux.
Tout démarre via un hub sobre, mais efficace où vous retrouverez tout ce qu’il faut savoir avant d’embarquer. On retrouve les différents panels pour les options ingame, la personnalisation de votre personnage avant d’entrer dans le vif du sujet. Je vous recommande de faire un détour par le tutoriel afin de bien assimiler les bases, ne serait-ce que pour les constructions.
Ne tenant pas à me faire déglinguer au premier coup de patte, je me suis directement lancé dans le mode solo. Nous avons l’immense plaisir de retrouver le général Johnny Rico (Casper Von Dien) qui vous guidera tout au long des 25 missions. Devenu le visage emblématique de la fédération, il est là pour faire du simple artilleur que vous êtes une véritable machine de guerre. Ca va saigner!
Doigt sur la gâchette, on découvre un panel d’objectifs souvent similaires. Il vous faudra par exemple récolter certains matériaux et les amener à bon port, escorter un soldat,… Le tout manque cruellement de diversité mais reste une bonne entrée en matière permettant de se frotter à la menace une première fois avant d’aller sur le terrain avec vos frères d’armes. Reste à savoir si d’autres chapitres verront le jour par la suite. Nous n’avons aucune information à ce sujet pour le moment. Voulez-vous en savoir plus?
Tout le monde se bat. Personne ne se barre. Le premier qui se barre, je le tue !
Maintenant que l’on maîtrise les bases de la construction et du combat, il est temps d’aller dans la cour des grands. Embarquez dans le vaisseau de largage pour mettre le cap sur Valaka et Agni-Prime dans un mode pouvant réunir 16 joueurs. Il est temps d’en découdre face à ces jolies bestioles. Belle journée pour mourir, vous ne trouvez pas ?
Pour ce faire, il faudra choisir parmi l’une des six classes proposées, dont le démolisseur, l’infirmier, le sniper ou encore le gardien (classe sur laquelle j’ai passé la majeure partie de mon temps). Il est également possible de rejoindre une guilde pour les joueurs chevronnés. Mais avant de vous engager, prenez le temps de bien découvrir le jeu. On retrouve une fois de plus des missions basiques. Mais aussi un mode horde. On ne vous présente plus ce dernier… Mais force est de constater qu’il s’agit de celui qui revient le plus au fil des recherches. Au programme, dix vagues d’ennemis du genre coriace à exterminer. Malgré plusieurs tentatives, je n’ai pas réussi à dépasser la vague 7. La communication est essentielle. Et il faut aussi composer avec les nombreux bugs dont le mode carnage.
En effet, les devs ont eu l’excellente idée de laisser les corps s’accumuler. L’idée est géniale mais aussi frustrante. Imaginez la rage d’un soldat qui ne peut progresser dans sa fortresse pour retaper un mur, aller faire le plein de munitions à cause d’un cadavre allié ou ennemi. Cela nous est arrivé plus d’une fois. Ce qui accentue la difficulté du multi qui n’est pas mauvais en soi. De plus, l’espace dédié aux constrcutions est parfois très restreint.De quoi, au fil des parties, se laisser gagner par la frustration et nous donner envie de démissionner. Mais tout n’est pas à revoir, fort heureusement.
L’un des gros points forts du jeu reste son sound design. Que ce soit le cri des créatures, le retentissement des armes ou encore la musique,… Rien n’a été bâclé sur ce point! On regrette juste l’absence des musiques originales. Ce qui n’était, je pense, pas possible pour raisons de droits. Côté gameplay, le tout est dans son ensemble bien pensé. Les personnages se dirigent facilement. Accéder aux différentes fonctionnalités est aisé. Et l’on ressent parfaitement le recul de l’arme. Un conseil, ne lâchez pas la touche de visée! Vous seriez sans ça capable de rater un arachnide dans un couloir à force de tirer dans tous les sens.
Allez, bande de macaques ! Si vous avez envie de vivre, battez vous !
Séduisant sur le papier, Starship Troopers : Extermination souffre encore de nombreux soucis. Si l’on oublie le manque de contenu, on retiendra les bugs d’affichage et une difficulté parfois mal dosée. Reste à espérer que les retours de la communauté aideront pour le développement de futures mises à jour. De quoi nous redonner envie de buter la menace arachnide de Starship Troopers : Extermination…
Pour
- La possibilité d’intégrer la fédération
- Fidèle à l’univers de Starship Troopers
- La diversité du bestiaire
- Le sound design
- Le mode carnage sympathique…
Contre
- Mais qui cause de sacrés bugs
- Manque de diversité
- Techniquement perfectible