Test – Darkest Dungeon 2, une aventure en demie teinte
25 novembre 2024Disponible depuis le 15 juillet 2024, Darkest Dungeon 2 est disponible pour tous les joueurs Nintendo Swtich, PS4, PS5, Xbox One et Series et PC. Mélangeant le système Rogue like et le jeu de rôle, ce titre signé Red Hook Studios se démarque par son identité. Dans les prochaines lignes, vous allez connaître l’avis de la rédaction sur ce Darkest Dungeon.
« Test réalisé à partir d’une version numérique fournie par l’éditeur que nous remercions »
Un gamedesign qui sort du lot
La première chose qui saute aux yeux dans ce Darkest Dungeon 2, c’est le mixte entre le système Rogue like et le jeux de rôle. En effet, peu de jeux proposent ce système d’approche et c’est assez surprenant. À une époque où les attentes des joueurs ont évolué, et s’orientent beaucoup vers des grosses productions. C’est un souffle nouveau qu’apporte ce Darkest Dungeon 2.
Cependant, en mélangeant ces deux styles de jeux, le studio se confronte à un problème : la difficulté de compréhension. En ajoutant toutes les clés des différents styles de jeux, on se retrouve avec beaucoup trop d’informations. On peut rapidement être perdu entre les différents objets à utiliser, les différentes capacités des personnages, mais surtout tous les codes de l’univers. Sur les débuts, toutes ces informations à intégrer au gameplay, peuvent rebuter, mais il faut rester accroché. Ces après les 5 premières heures de jeu, que la prise en main est réelle et appréciable. Malgré une boucle de gameplay répétitive, il faut être patient avant de vraiment apprécier l’expérience dans ce Darkest Dungeon 2.
Des stratégies à comprendre rapidement
On est directement lancé dans l’histoire à travers un combat. Pour ceux qui n’ont fait pas le premier opus, ça peut être un peu rebutant. Il faut comprendre rapidement le gameplay. Entre les systèmes de soins, les combats, les clefs de gameplay, c’est peut-être trop à apprendre en très peu de temps. Heureusement, sur les débuts, les combats sont simplets et sans grande difficulté.
Avec le temps, l’aventure se complique. La difficulté augmente vraiment d’un coup et ça fait plaisir à voir. Les débuts sont hyper simples, et on roule sur les ennemis. Mais d’un coup, il faut vraiment réfléchir et jouer intelligement. C’est à ce moment-là que le plaisir est vraiment de la partie.
Des personnages avec une identité bien marquée
Le plus gros point positif de ce Darkest Dungeon 2, c’est l’identité de tous les personnages. Durant votre périple, vous allez découvrir différents PNJ, qui vous aideront à travers toutes les difficultés rencontrées. Le petit plus, qui est agréable, c’est que chaque personnage possède sa propre personnalité et qu’elles sont toutes compatibles. Ce point est hyper marqué lors des combats. Dans les échanges entre les personnages, mais aussi la symbiose entre les attaques.
Malheureusement, cette énergie entre les personnages est présente que pendant cette phase de combat. En-dehors de ces moments, cela ne se fait pas sentir et c’est plutôt dommage. Il aurait été sympa de voir cette synergie poussée même pendant les phases de déplacement.
Des menus peu compréhensibles
Malheureusement, ce Darkest Dungeon 2 souffre d’un problème de visibilité. Si on a pas l’habitude, il est compliqué de comprendre tous les menus. Entre les équipements, les compétences et les autres objets, c’est un peu brouillon et c’est triste. Ça rend difficile la compréhension du jeu et surtout, ça peut rebuter pas mal de joueurs, qui n’ont pas le courage de se plonger dans toutes les explications.
Dans les grandes lignes, Darkest Dungeon 2 est un bon jeu, qui sort du lot grâce à sa DA et sa boucle de gameplay. Malheureusement, quelques défauts viennent entacher l’expérience et peuvent rebuter les nouveaux joueurs.
Pour rappel, Darkest Dungeon 2 est disponible depuis le 15 juillet sur Nintendo Swtich, PS4, PS5, Xbox One et Series et PC.
Pour
- Une identité pour chaque personnage
- La boucle de gameplay sympathique
- Un gamedesign qui sort du lot
Contre
- Un jeu compliqué à prendre en main sur les débuts
- Des menus brouillons