Test High on life

Test High on life

31 décembre 2022 Non Par OursGamer
Temps de lecture : 5 minutes
High on life l'exclusivité xbox est sortie le 13 décembre 2022. Ce fps spacial aux allures déjantées et à l'univers ultra coloré est passé relativement inaperçu depuis son annonce au Xbox & Bethesda Showcase. Gage de qualité, l'un des créateurs de Rick & Morty est au scénario. 
High on life est-il un FPS au scénario solide ? C'est ce que nous allons voir dans ce test de High on Life.

Ce test a été réalisé à partir d'une version xbox series x issu du gamepass.

La traque commence

Ndr : tout d’abord, autant, vous l’avouez tout de suite, ce jeu possède un humour qui lui est propre et ça ne plaira pas à tout le monde. Si vous préférez le politiquement correct passez votre chemin. Si par contre vous adorez les séries comme FuturamaRick  Morty Vous êtes au bon endroit. Installez-vous et poursuivez votre lecture de ce test.

High on life débute sur un mini-jeu où vous devez éliminer votre ex-compagne dans un FPS galactique façon doom. Vous êtes rapidement tiré de votre instant gaming par votre sœur qui souhaite organiser une soirée assez mouvementée. Elle vous propose même un rail de coque pour vous mettre dans l’ambiance. Autant vous dire que dès les premières minutes, on sait déjà à quoi s’attendre. Cette conversation est malheureusement écourtée par une invasion Alien. En sortant dehors vous voyez votre vieux voisin se faire sniffer par un Alien qui décide de conquérir la planète et de transformer l’humanité en drogue pour Alien. L’un de ces lieutenants n’est pas d’accord et se fait descendre. C’est là que les choses sérieuses vont commencer pour vous. En vous approchant du lieutenant, vous allez ramasser votre première arme « anthropomorphique » Kenny. Kenny a un plan pour vous sortir de cette galère.

L’humour est souvent gras, sans limite et ne plaira pas à tout le monde.

Par la suite après vous être échappé de la terre grâce à Kenny vous serez placé sous l’aile d’un ex-chasseur de primes du nom de Genne. Il transpire l’intégralité des clichés du vétéran alien : amputé des deux jambes, un œil en moins, SDF et roublard. C’est néanmoins grâce à son aide et ses précieux conseils que votre aventure débute vraiment. Finalement, votre maison se transforme en hub de mission et vous voici prêt à partir à la chasse aux membres du G3 pour peut-être sauver l’humanité.

Un festival de n’importe quoi

Le scénario est fidèle à la réputation de la série animée du créateur. On va faire la rencontre d’alien tous plus barjos et obscènes les uns que les autres. Le jeu nous entraîne parfois dans des situations à la limite de l’absurde. On retiendra l’un des premiers moments où Kenny nous interdit de tirer sur un jeune alien puis finalement tellement il est agaçant nous y autorise. On pourrait aussi citer ce moment où le jeu tente de mettre vos nerfs à rude avec un ennemi à la limite du supportable qui vous nargue durant d’interminables minutes… Il y a aussi les moments où Genne vous prend à partie dans ses prises de bec avec votre sœur. Les combats de boss ne sont eux aussi pas épargnés et il faudra vous préparer à des affrontements assez loufoques et cela dure jusqu’à l’ultime minute du jeu.

Le jeu est bien entendu truffé de blagues et de sketch à l’humour gras et croyez-moi, vous aurez votre lot de blague « pipi caca ». C’est bien vu, mais comme je vous l’ai annoncé, ça ne plaira pas à tout le monde. Il faut aussi ajouter à cela que les armes vivantes rythment l’aventure grâce à leurs tirades qui ponctuent l’action. Elles possèdent d’ailleurs chacune leur caractère, si Kenny est le mec peut sûr et bégayeur, créature lui est un vrai chamallow tandis que le couteau a tout du psychopathe. C’est fun et ça ajoute un plus à l’aventure.

Les armes vivantes sont un réel atout pour le scénario.

Cependant, tout n’est pas rose dans High on life. Le jeu ne dispose pas d’une VF intégrale. Il faudra faire avec une VO et des sous-titres qui n’apparaissent pas correctement. Ils s’affichent parfois trop rapidement ou de manière désordonnée lorsque votre arme ou un autre personnage parle au même moment. Il est possible de réduire le taux de blabla des armes, mais cela n’arrange pas tout. Durant les phases d’actions, il sera quasiment impossible de lire et de bouger. Cela a pour effet de nous priver d’une immersion totale. Durant ce test, j’ai aussi noté quelques objectifs de quête qui n’étaient pas traduits.

Un fps classique… trop classique

High on life nous promet des phases de FPS rudement rythmées. Vous aurez à votre disposition votre arsenal vivant et une combinaison dont les fonctionnalités s’étofferont au fil de l’aventure. Pour mener à bien votre mission il faudra affronter des vagues d’ennemis. Ici pas question de se mettre à l’abri ou en embuscade pour leur tirer tranquillement dessus. Vous devrez jouer de l’esquive et faire attention à votre bouclier, gélatineux le bouclier histoire de rester dans le thème. Les armes à votre dispositions sont variées même si assez classique dans les faits : le flingue avec Kenny, le fusil à pompe avec créature… Mais elles possèdent toute un coup secondaire assez original: un tire de scie circulaire, des minis-aliens qu’on envoie à l’attaque de quoi rendre les affrontements légèrement plus fun.

Le jeu possède un côté Metroid-vania appréciable qui prolongera la durée de vie du titre.

Cependant, au bout de quelque vague, on commence à ressentir une certaine lassitude. Les ennemis ne sont pas très variés et pour certains sont de vrai sac à PV sans cervelle. On adoptera qui plus est toujours les mêmes techniques. Les bosses eux pimentent un peu le défi et présentent des gun-fight originaux où il faudra tirer parti de l’environnement et des faiblesses de l’ennemi. On reste pour autant sur une proposition très classique où on affronte des vagues d’ennemis, explore la zone puis combat le boss en fin de niveaux. Enfin, quand on l’affronte, mais je vous laisse découvrir ce grand moment !

Une galaxie à explorer

Les phases de tir sont entrecoupées de phases d’explorations. L’intrigue prend place dans des niveaux haut en couleur, aux graphismes flashy et assez réussis dans l’ensemble. Durant celle-ci, il faudra utiliser l’ensemble des compétences acquises pour progresser et résoudre un certain nombre de puzzles. Rien de compliqué en général, mais c’est bien vu. Les zones à explorer, bien qu’en nombre restreint, sont plus grandes qu’il n’y paraît. Il ne faut pas hésiter à fouiller les moindres recoins voire revenir dans celles précédemment explorées au fur et à mesure qu’on débloque de nouvelles armes et capacités. L’objectif étant de débloquer de nouveaux passages. Le jeu nous le propose assez souvent entre deux missions. Ce côté metroid-vania est intéressant et garanti de nombreuses heures de jeu à ceux qui souhaite faire le 100 %. Notez malgré tout que le jeu souffre encore de bugs qui vous obligeront parfois à relancer votre partie.

Pour finir, bien que gigantesque il est bon de noter qu’on se perd rarement dans High on life. Les objectifs principaux sont bien définis et le système de pointeur de quêtes efficace et précis.

Conclusion

Si vous aimez les univers complètement zinzins, l’humour gras et sans limite High on life est fait pour vous. On regrettera cependant que la partie FPS bien que solide ne prenne pas plus de risque. Il faudra aussi composer avec une VOSTFR peu pratique et mal finie. Cependant le titre présente de nombreuses qualités et vous garantit de nombreuses heures d’amusement tant est que vous adhériez à l’univers. Pour ma part, je ne connaissais pas l’univers de Rick & Morty, mais j’ai quand même passé un agréable moment sur le jeu et je vous le recommande.

J’ai aimé Je n’ai pas aimé
  • Un scénario exemplaire
  • Du grand n’importe quoi qui ne faiblit jamais
  • Des zones gigantesques
  • Le côté metroid-vania
  • La VOSTFR
  • Encore quelques bugs
  • Les dialogues qui n’en finissent pas