Le 23 mai 2025 sort l’ultime numéro du polar The One Hand & The Six Fingers chez Urban Comics. Écrit à quatre mains par Ram V (Batman Nocturne, Swamp Thing Infinite) et Dan Watters (Batman Dark Patterns), ce thriller nous entraîne à Neo Novena en compagnie de l’inspecteur Ari Nassar, sur les traces d’un tueur en série au modus operandi bien particulier. Qu’avons-nous pensé de ce grand final ? La réponse dans cet avis sur la 5ᵉ partie de The One Hand & The Six Fingers.
« Avis réalisé à l’aide d’un exemplaire fourni par l’éditeur que nous remercions »


Face à face
Après avoir parlé avec le tueur à travers un mur, Ari Nassar sait dorénavant à qui il a affaire. L’inspecteur est sur le point d’obtenir les réponses aux questions qu’il se pose depuis que les mystérieux symboles sur les murs ont refait surface. Ces explications seront-elles suffisantes ? Parviendra-t-il à l’empêcher de tuer davantage ?
The One Hand & The six Fingers : Avis & Critique
Le grand final est enfin là, et je dois avouer que je ne suis pas déçu. Après plusieurs mois à suivre l’enquête, à collecter des indices, nous obtenons enfin des réponses. Les plus attentifs, comme moi, auront sûrement entrevu les contours de ce qui se tramait en coulisses. Les grandes lignes sont dévoilées, mais malgré tout, on reste un peu sur notre faim avec cette fin ouverte. J’ai encore tellement de questions à propos de Neo Novena qui tournent dans ma tête. C’est, à mon avis, un comics qui mise sur — et nécessite — une seconde relecture, avec ses nouveaux éléments en tête, afin de mettre en lumière les derniers points troubles de l’enquête. Et ce, malgré cette dualité dans la narration qui aura persisté jusqu’à la dernière page : le second chapitre éclairant le premier.


Bien entendu, on peut affirmer que The One Hand & The Six Fingers possède un scénario qui vient taquiner et s’inspire de grandes œuvres du cinéma et du petit écran. On pourra y voir des points communs avec Matrix, avec cette ville de Neo Novena qui n’est pas ce qu’elle prétend être, troublante et où les repères semblent confus. C’est assez flagrant dans le tome 2 ; j’avais d’ailleurs déjà abordé ce point. Ce comics tend aussi à se rapprocher de Westworld dans sa critique d’une société avancée, dépendante de la technologie, et dans sa façon d’aborder le libre arbitre. Sans en révéler davantage, la fin — et la destinée des Synth, ces êtres synthétiques — est évocatrice. Tout ça pour vous dire que j’ai adoré parcourir cet univers de science-fiction, qui aborde des thèmes intéressants, philosophiques et contemporains.
Enfin, au delà du scénario, on ne peut que saluer la constance avec laquelle Laurence Campbell et Sumit Kumar ont illustré The One Hand & The Six Fingers. Elle participe à la mise en place de cette ambiance sombre et pesante de polar renforcent l’immersion du lecteur.
En bref, The One Hand & The Six Fingers est une expérience qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie. Une lecture assez unique, avec un scénario brillant composé de deux points de vue où l’un complète l’autre. Vous l’aurez compris, je compte bien me faire une seconde lecture.
- The One Hand & The six Fingers 5ème partie
- 23/05/2025
- Urban comics
- 7€90