Dernier avis manga pour cet ultime tome de Akatsuki Jihen ! Ce court manga revient sous la plume inspirée de Chigusa Ichihara avec un tas de révélations… Peut-être un petit peu trop ? Ce cinquième tome, publié chez Crunchyroll et prévu pour le 15 octobre 2025, répond-il à toutes nos questions ?
Avis manga donné à l’aide d’une version press numérique envoyée par l’éditeur que nous remercions !
Un petit résumé pour notre épopée :
Mutsuki, héritier du clan Sukaku, appartient à une lignée de shamans chargés de protéger le peuple des bêtes sacrées. Puissant mais tourmenté, il veut sauver sa sœur Uzuki, privée de dons et condamnée à l’isolement. Pour briser ce destin injuste, il choisit de devenir le chef suprême du clan, quitte à défier les règles ancestrales.
Au fil des tomes, Mutsuki affronte des épreuves redoutables : entraînements, combats spirituels et rivalités entre shamans. Des clichés efficaces qui auraient malgré tout demandé, à mon humble avis, un tantinet plus de développement. Comprenons-nous bien, 5 tomes c’est très peu pour développer un véritable lore, non ?
Un dernier tome partagé entre devoir, trahison et révélation.
Après 4 tomes à l’attendre dans l’ombre, le père est enfin au centre de l’histoire et quel bonheur ! Depuis le tome 1, c’est mon personnage préféré, et le voir enfin prendre toute sa place m’a fait un bien fou. Chacune de ses apparitions est forte, intense, pleine de ce charisme un peu inquiétant qu’on lui imaginait depuis le début.

Mais voilà… tout va beaucoup, beaucoup trop vite. Ce tome 5 veut tout boucler, tout révéler, tout exploser et ça se sent. Si le coup de théâtre inattendu avec Yahan, j’aurai sincèrement apprécié d’être dans le doute un petit peu. L’action s’enchaîne à une vitesse folle, au point que certaines scènes, pourtant cruciales, passent presque inaperçues. Oui, on a les réponses qu’on attendait, mais servies en accéléré. Tout est là, sauf le temps de respirer. Franchement, un tome de plus n’aurait pas été un luxe !

Et que dire d’Uzuki ? Son destin, pourtant au cœur de toute la détermination de notre héros, est à peine survolé. On aurait voulu plus d’émotion, plus de place pour elle, parce qu’elle mérite cette conclusion. Là, c’est comme si tout se refermait un peu trop vite sur ce qu’on a suivi avec tant d’attachement.
Heureusement, Chigusa Ichihara sauve tout avec son dessin. C’est somptueux, fluide, expressif un vrai plaisir à chaque page. Les regards, les silences, les combats : tout respire la maîtrise et la passion. Clairement, ça va me manquer, j’adore son style.



Au final, je sors un petit peu frustrée de ma lecture. Les derniers tomes sont clairement meilleurs que les premiers, mais ce fut beaucoup trop rapide et le happy end un tantinet éclaté.