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Test – Halls of Torment : Le DLC « The Boglands » 

  • Pampa Poulpe 
Temps de lecture : 4 minutes

Avec l’arrivée de Halls of Torment et de son ambiance rétro bien à lui sur consoles le 28 octobre, Chasing Carrots nous a réservé une belle surprise : la sortie simultanée de son DLC, The Boglands. Nous l’avons testé pour vous, et voici notre avis.


Test réalisé sur PS5 Pro à l’aide d’une clé numérique offerte par l’éditeur, que nous remercions.

Un deuxième DLC qui fait plaisir :

Contrairement à Bardcore, qui nous proposait d’incarner le barde, ajoutant au passage six capacités inédites ainsi que le fameux système de montée de niveau manuel, The Boglands, lui, est payant.

Pour la modique somme de 3,99 €, on y découvre deux nouvelles classes, la Guenaude et l’Alchimiste, ainsi qu’une superbe map : les marécages ! En plus de cela, on y trouve de nouvelles quêtes, trois nouvelles capacités, quelques objets, six artefacts, des traits supplémentaires, des bénédictions, mais surtout un tout nouvel élément : la terre.

Jouer pour tout débloquer

Avant toute chose, sachez que la map et les personnages ne sont pas accessibles avant d’avoir suffisamment progressé dans le jeu de base. Pas question de commencer directement avec nos nouveaux amis.

Pour commencer, il faut d’abord débloquer les marécages. Pour cela, il faut terminer toutes les premières maps et, en plus, avoir ramassé tous les ingrédients ! Un par map, en mode normal et en mode infernal.


Un objet (le pendentif) permet de les localiser plus facilement grâce à un petit indicateur pointant dans la bonne direction. Pensez à l’équiper !

Les deux nouveaux personnages se débloquent, quant à eux, via deux quêtes disponibles sur le tableau. Ouvrez l’œil !


Selon le niveau, terminer toutes les maps peut prendre un certain temps. Ne vous précipitez donc pas : cela ne sert à rien.

Une map qui tabasse, avec ou sans bug

Concrètement, Halls of Torment tient ici sa map la plus corsée. Même en infernal, avec des debuffs cumulés, les marécages offrent un défi supérieur. Ennemis rapides, mini‑boss acharnés (maudit serpent !!)… Je me suis rarement autant fait éclater, alors que je cumule les jeux du genre depuis un bon moment.

Malheureusement, si j’adore la difficulté proposée, mon pire ennemi n’a pas été le surnombre ni les nappes visqueuses qui ralentissent, mais les crashs.


Par exemple : pour débloquer l’Alchimiste, il faut abattre 5000 ennemis dans cette nouvelle zone en une seule session… Or, le jeu a crashé un nombre incalculable de fois dès que je dépassais les 4000‑4500 ennemis. Pire encore : auparavant, certains bugs faisaient sauter le jeu mais permettaient quand même de revenir au hub avec les pièces et quêtes mises à jour, ici, non ! La quête des insectes ? Toujours à 0. Les pièces gagnées ? Inchangées. Quinze à vingt minutes perdues à chaque fois : frustrant, agaçant.


En fouillant Reddit, j’ai appris qu’il était conseillé de désactiver l’affichage des dégâts et d’éviter la capacité Météore, sous peine de crash instantané. J’ai essayé, et cette fois, c’est passé. Ouf !

Deux personnages, deux nouvelles façons de jouer

Comme mentionné plus haut, The Boglands introduit deux classes inédites : La Guenaude et l’Alchimiste.

La première repose sur une mécanique de putréfaction qu’elle inflige aux ennemis en usant du pouvoir de la nature : invocation de plantes variées, contrôle du champ de bataille, effets de dégradation réduisant armure et défense tout en infligeant des dégâts sur la durée. Sa puissance augmente lorsqu’elle a moins d’invocations actives, ce qui demande une gestion stratégique de ses plantes.


Personnellement, j’en ai fait une véritable machine à tuer, jouant sur la vitesse et la zone d’attaque. Combinée aux failles et à l’aura de lumière, elle couvre une surface indécemment grande, ravageant tout sur son passage. Testée sur toutes les maps en infernal : c’est radical.

J’avoue en revanche ne pas encore avoir adhéré à l’Alchimiste. Son gameplay repose sur la manipulation des éléments (feu, glace, foudre, terre) via des mixtures explosives et des capacités tactiques. Ce héros privilégie la flexibilité et la polyvalence, contrairement à la Crone : il adapte ses attaques selon la situation, créant des synergies entre les éléments pour maximiser les dégâts. Efficace, certes, mais ce n’est pas mon style. Il dispose toutefois de six capacités inédites, offrant des attaques élémentaires variées.

Bienvenue dans The “Bug” Lands

Malgré ses atouts : map corsée, deux classes qui se démarquent, le DLC souffre de crashs trop fréquents. Du challenge, oui, du roguelite efficace, certes, mais recommencer une run complète sans aucune récompense pour finir non pas sur un écran de défaite, mais sur celui du PSN, frustre terriblement. Espérons que tout cela soit vite corrigé : le potentiel est là pour un DLC parfait.

Un patch est venu corriger quelques bugs entre‑temps, mais les crashs restent encore fréquents. Affaire à suivre ?

Pour

  • La totale nouveauté des classes
  • La difficulté

Contre

  • Les crashs intempestifs

The boglands – DLC

Pampapoulpe

scénario / ambiance
graphisme / direction artistique
gameplay
intérêt

Conclusion

Un DLC génial, une ambiance qui renforce ma furieuse envie de relancer une partie. Mais la crainte d’un énième crash refroidit instantanément. Dommage !

5