Test – Astro bot, une véritable lettre d’amour à l’univers PlayStation
10 septembre 2024Nous avons tous goûté à un aperçu de ce que serait Astro Bot grâce à Astro’s Playroom fourni avec la PlayStation 5. Il faisait, à l’époque, office de démo technique. C’est le 6 septembre 2024 qu’est lancé Astro Bot, le jeu de Team Asobi, la suite de ce premier jet sortit en 2020. Il marque la 3ème aventure de l’adorable petit robot de Sony. Véritable réussite ou simple jeu de plateforme ? La réponse dans ce test.
« Test réalisé à partir d’une version numérique fournie par l’éditeur »
Aux confins de la galaxie
Alors que notre petit robot voyage dans la galaxie avec ses compagnons bots. Ils tombent nez à nez avec un Alien qui ne semble pas très amicale. Excusez-moi la comparaison, mais on dirait un véritable « Zinzin de l’espace ». Il s’accapare le cœur du vaisseau mère, qui ressemble comme deux goutes d’eau à une PlayStation 5. La console privée de ce précieux élément implose. Tous les bots qu’elle transportait s’éparpillent dans la galaxie et elle s’écrase sur une planète désertique.
Astro, endommagé par le crash, est alors secouru par un curieux vaisseaux qui ressemble à s’y méprendre à notre Dualsense. Aidé de ce précieux allié, il part alors à la recherche des différentes pièces du vaisseau et des bots éparpillés dans la galaxie. Ce n’est pas moins de 80 niveaux répartis en 6 galaxies et 50 planètes qui attendent notre courageux robot. Ainsi qu’un hub, véritable terrain de jeu secondaire, rempli de clins d’œil et de mini-objectifs.
Un univers avec une grande force d’attraction
Dès les premiers instants, on est happé par l’univers d’Astro bot. Chaque niveau qui compose l’univers regorge de vie et de détails. Que vous plongiez sous l’eau et traversiez des bancs de poissons ou que vous tourbillonniez dans les feuilles, vous allez en prendre plein les yeux. C’est un univers chatoyant qui ne demande qu’à être parcouru. Il respire la joie et la bonne humeur tous du long.
Bien entendu, comme dans tous bon plateformer qui se respecte, vous allez rencontrer votre lots d’ennemis, de plateformes à surmonter et de rampe à traverser. Cependant ce qui marque dans Astro bot c’est le rythme avec lequel cela s’enchaîne : réglé comme du papier à musique. À tel point qu’on n’a aucunement le temps de s’ennuyer. C’est simple, on revient toujours avec joie et envie sur le titre de PlayStation.
Astro bot est une véritable lettre d’amour à l’univers PlayStation
Pour les adeptes de l’exploration, ne vous inquiétez pas. Même s’il est possible d’enchaîner les niveaux à un rythme soutenu. Ceux-ci regorgent de cachettes et mécanismes à actionner afin de récupérer de précieuses pièces de puzzle, sauver vos compagnons bots ou encore découvrir des niveaux secrets. Les développeurs d’Astro Bot semblent avoir pensé à tout ! Si vous supposez qu’il serait possible de monter sur une plateforme ou de rejoindre une zone du niveau d’une certaine manière, tentez le coup ! Dans 90% des cas, cela fonctionne. Cette façon de faire finit même par devenir assez intuitive et nous fournit encore une fois une bonne dose de fun et d’émerveillement.
Un jeu pour tous les niveaux
Comme je vous le disais précédemment, les niveaux d’Astro bot peuvent être parcourus de plusieurs manières. Leurs parcours se fera ainsi avec plus ou moins de difficulté selon que vous cherchiez ou non à tout explorer. Cependant Team Asobi a tout prévu et globalement vous récupérer assez d’éléments vous permettant de débloquer les niveaux suivants et particulièrement celui du boss sans avoir à vous arracher les cheveux. D’autant plus que le jeu est plus que généreux en checkpoint et en explications si vous bloquez. On peut sans trop se tromper dire que les niveaux du mode histoire relèvent d’une difficulté facile à normale.
Cependant, des niveaux sont prévus pour ceux réclamant plus de challenge. Fan service oblige, ils seront représentés par les touches croix, rond, triangle et carré de la manette. Ces niveaux devront être parcourus sans aucune erreur. Sinon, ils devront être recommencés depuis le début ! De quoi motiver ceux qui trouvent le jeu trop simple à leur goût.
Un gameplay aux multiples facettes
Un plateformer pas si classique
Comme dans l’opus précédent, vous êtes de nouveau aux commandes d’Astro. Notre petit robot peut bien entendu sauter mais aussi donner des coups de poing, tourbillonner ou encore planer grâce à l’utilisation de lasers sous ses pieds. Il est aussi capable de nager et plonger. L’ensemble de ces possibilités vous permettrons, avec un peu d’observation, de venir à bout des différents types d’ennemis et obstacles.
Cependant le gameplay ne s’arrête pas là et c’est un véritable tour de force qu’a réussi Team Asobi. La plupart du temps, vous obtiendrez un pouvoir, matérialisé par un petit robot, au début de chaque niveau. Ils sont au nombre de 15 et permettent un renouveau incroyable dans le contrôle d’Astro. On a l’impression, du moins dans une grosse première moitié du jeu, de ne jamais jouer de la même façon. Que ce soit en ralentissant le temps, en se propulsant grâce au Bouldog, ou encore en se transformant en boule morphique. Ce renouveau est poussé à son paroxysme dans les niveaux hommages aux licences Sony qui se trouvent dans chaque fin de monde. Ceux-ci vous permettrons d’utiliser les compétences des grands personnages de la marque. Comme par exemple le contrôle de la hache glacée de Kratos.
La Dualsense à l’honneur
Pour finir et pour couronner le tout, fidèle au précédent épisode, la Dualsense est mise à l’honneur comme jamais. Je n’ai encore vu aucun jeu aussi bien utiliser la nouvelle manette de PlayStation. Les gâchettes adaptatives permettent de faire passer des sensations lors de l’utilisation de certains éléments comme par exemple un gonfleur. Les vibrations haptiques donnent vraiment l’impression d’être tenu en tenailles… On retrouve même l’utilisation du micro lors de certaines phases demandant de faire souffler le vent et de la détection de mouvement permettant par exemple des phases d’escalade à deux bras. Le tout est utilisé avec parcimonie afin de ne pas perturber ceux qui n’accrocheraient pas à ce genre de système tout en fournissant des sensations de jeu assez uniques. La manette se retrouve bien souvent en adéquation avec l’image à l’écran.
Du fan service au rendez vous
Pour conclure ce test , il me semble important de revenir sur le fan service qu’on retrouve en abondance dans ce titre. L’ensemble des licences de PlayStation mais aussi des licences emblématiques de la marque sont mises à l’honneur ainsi que la pop culture. De quoi fêter dignement les 30 ans de la marque. Ne souhaitant pas trop vous en dire, je ne vous conseillerais qu’une chose : ouvrez l’œil et regardez bien les titres et décors.
On constate cela dès notre arrivée sur le menu du jeu. Ce dernier nous propose les emblématiques 3 parties avec l’icône de carte mémoire de la première PlayStation. L’hommage ne s’arrête bien entendu pas ici. L’ensemble de l’univers utilise des composants inspirés et aux couleurs de la PlayStation 5. Dans les niveaux, vous retrouverez aussi de nombreux bots incarnant des personnages bien connus des joueurs PlayStation de longue date. Que ce soit des grands classiques comme Jak and daxter, Sly racoon mais aussi des licences plus obscures comme Klonoa ou encore Katamari tous y passent ! Pour notre plus grande joie.
Enfin, comme je vous le disais précédemment, Astro bot met en place certains niveaux hommages qui permettent de contrôler notre petit robot de la même manière que des héros emblématique de la marque ! On retrouve ainsi des éléments de gameplay et des mécaniques emblématiques.
Conclusion
En bref, Astro bot est une véritable lettre d’amour aux licences de PlayStation et plus généralement aux plateformers. Le jeu n’innove pas forcément mais il fait les choses bien et nous propose une aventure rythmée sans ennuis. Ajoutons à cela cette dose gigantesque de fan service, qui pourrait malheureusement déplaire, et vous avez le hit de cette année 2024.
Pour
- Fan service
- Aventure bien rythmée
- Utilisation de la DualSense
- Difficulté bien dosée
- Variété de Gameplay
- Univers Feel Good
Contre
- On en voudrait plus