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avis comics – Absolute flash – T1 – Défaut de vitesse

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Temps de lecture : 2 minutes

Disponible depuis le 21 novembre 2025 chez Urban Comics, le premier tome d’Absolute Flash nous propose de découvrir la réécriture de l’un des super héros les plus rapide de la Terre. Jeff Lemire nous livre t’il une réinterprétation solide de ce super héros emblématique de l’univers DC ? La réponse dans cet avis sur le tome 1 d’Absolute Flash.

« Avis réalisé à l’aide d’un exemplaire fourni par l’éditeur que nous remercions »

Résumé

Le monde de Wally West a été bouleversé. Témoin d’un accident qui lui a conféré des pouvoirs extraordinaires, le jeune homme doit fuir son monde. Pourchassé par ceux en qui il avait autrefois confiance, il doit désormais vivre dans un monde rempli de dangers dont il ne soupçonnait même pas l’existence – et sans l’aide et les conseils de son ancien mentor, Barry Allen. Ce nouveau Flash deviendra-t-il le héros ou conduira-t-il l’Univers Absolute à sa perte ?

Résumé éditeur

Absolute Flash – T1 : Avis & Critique

Avec Absolute Flash, Jeff Lemire nous propose une réinvention plutôt singulière du mythe du bolide supersonique. Il fait d’emblée le choix de se consacrer à Wally West plutôt qu’à Barry Allen, qui disparaît dès le début dans des circonstances aussi mystérieuses que tragiques. Wally se retrouve alors doté de pouvoirs difficiles à comprendre et maîtriser sans mentor pour le guider. Totalement désorienté, pourchassé, on suit alors un adolescent qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Aucune règle ne semble se dégager en ce qui concerne ses pouvoirs et la Force Véloce ne semble pas présente dans l’univers Absolute. Pire encore, leur utilisation s’apparente à une véritable malédiction pour le jeune Wally West, qui semble en souffrir. On est sur un véritable tome introspectif.

Malheureusement, cette malédiction, ce sentiment de perdition se répandent jusqu’au lecteur. Page après page, on suit Wally dans un lent et long périple qui ne semble pas vouloir nous livrer de réponses. À tel point que ça en devient frustrant. Pourtant, tous les éléments d’une bonne histoire de Flash sont réunis, y compris des ennemis d’envergure. Notamment l’apparition des emblématiques Lascars, dont l’origine story se voit pour l’occasion réécrite. Pour autant, on reconnaît Captain Cold au moindre coup d’œil, même s’il semble ici faire partie du camp des gentils.

Il ne reste alors que l’art de Nick Robles, qui sauve un tant soit peu les planches de par le dynamisme et les effets qu’il intègre. On notera aussi la présence d’une certaine convergence avec les autres opus de l’univers Absolute et le mystérieux symbole oméga, qui permettent de susciter un certain intérêt pour la série.

En bref, fan de Flash, je me trouve profondément déçu par ce Absolute Flash. C’est pour moi la moins bonne réécriture de l’univers Absolute et j’espère que le tome 2 saura me donner tort.