Avis comics – The one hand and the six fingers, partie 2

Avis comics – The one hand and the six fingers, partie 2

26 février 2025 Non Par OursGamer
Temps de lecture : 3 minutes

Le 28 février 2025, Urban Comics publiera la deuxième partie du polar imaginé par Ram V et Dan WattersThe One Hand & The Six Fingers. Cette écriture à quatre mains est-elle toujours aussi efficace ? Réponse dans cette critique.

 « Avis réalisé à l’aide d’un exemplaire fourni par l’éditeur que nous remercions. »

Un jour sans fin

L’enquête d’Ari Nassar, cet inspecteur de police qui aurait déjà dû prendre sa retraite, piétine. Après avoir interrogé la femme de la victime — le cliché même de la veuve éplorée — il ne lui reste plus qu’une seule piste : le tueur possède une main avec un sixième doigt !

Un jeune homme immolé, un psychopathe traçant d’étranges symboles avec le sang de ses victimes… Quelque chose ne tourne décidément pas rond à Neo Novena.

Mon avis

Tout d’abord, cette écriture à quatre mains s’annonce comme une franche réussite. Je dirais même qu’elle prend véritablement son envol dans cette deuxième partie. Les auteurs continuent de jouer avec l’idée que les apparences sont trompeuses, offrant une narration éclatée où chaque scène se dévoile sous deux angles distincts : celui de l’inspecteur et celui du tueur. Ce qui semble d’abord être une filature ou un acte prémédité peut soudainement apparaître comme une simple coïncidence ou un accident. Pris au jeu, on se surprend à revenir en arrière pour comparer les scènes, cherchant à démêler le vrai du faux.

Au fil de la lecture, on a, comme l’inspecteur ou le tueur, l’impression de frôler la vérité… jusqu’à ce que tout s’effondre brusquement, nous entraînant sur une toute autre piste. Cette dualité entre apparence et réalité est au cœur du récit, nous déstabilisant autant que les protagonistes. À mesure que l’intrigue progresse, le comics pousse même plus loin, allant jusqu’à questionner la fiabilité de l’esprit et la mémoire de ses personnages.

Enfin, on retrouvera une certaine critique sur la fatalité. Les événements semblent se dérouler de manière inéluctable. Ainsi chaque personnage avance vers le dénouement comme s’il était prisonnier de ses actes.

En bref, une lecture intéressante et troublante qui se résumerait parfaitement par cette citation tirée d’assassin’s Creed : « Rien n’est vrai, tout est permit ».