Sorties le 31 janvier 2025, le comics indépendant ( Urban Indies) The One Hand & the Six Fingers nous propose une expérience originale. Dans ce Thriller, on va alterner entre le point de vue de l’inspecteur et celui du tueur. Pur génie ? Ou mauvaise idée ? La réponse dans cet avis.
« Article réalisé à partir d’un exemplaire fourni par l’éditeur que nous remercions. »
Retour sur le concept
Il s’agit de deux séries. The one Hand est écrite par RamV ( Batman, Dawnrunner… ) et illustrée par Laurence Campbell. Tandis que The six fingers est écrite par Dan Watters et illustrée par Sumit Kumar. Elles partagent le même univers et les mêmes personnages. L’une est racontée du point de vue de l’enquêteur : l’inspecteur Nassar tandis que l’autre celui du tueur.


Urban a fait le choix de nous proposer la série en 5 fascicules. Chacun contenant un épisode de chaque série. Cela permet ainsi d’observer l’histoire différemment au fur et à mesure de l’enquête. Une expérience complètement originale. Les différentes parties sortiront de janvier à mai 2025. Un rendez-vous mensuel qu’on ne loupera pour rien au monde. Distribué dans un format souple pour seulement 7.90€ la partie on aurait de toute manière tord de se priver de cette découverte.
Le tueur à la main
Neo Novena, 2873, alors qu’il s’apprête à partir en retraite l’inspecteur Ari Nassar est interpelé par un curieux dossier qui vient d’arriver. Pas le temps de finir le gâteau et de profiter d’un repos bien mérité. Il va devoir reprendre du service. Un cadavre, de mystérieux signes sur un mur : le tueur à la main est de retour. Nassar ne raccrochera pas tant qu’il n’aura pas bouclé ce dossier qui le hante depuis 23 ans. Quoiqu’il lui en coûte !


Mon avis
Cette première partie de The one Hand & the six fingers pose assurément de bonnes bases pour un polar qui s’annonce sombre et torturé. L’intrigue se passe dans une ville crasseuse, rongée par la criminalité et où la pluie ne s’arrête jamais. De là à dire que RamV, qui a travaillé sur Batman, s’est inspiré de Gotham il n’y a qu’un pas. Ari Nassar est de plus le parfait cliché de l’inspecteur : sans famille, dévoué à son métier et avec une sacrée réputation.

On y verra bien entendu une critique timide des médias, mais aussi de la technologie dans cette ville évoluée et remplie de cybertechnologie. Un être humain face à la solitude mais aussi à la technologie. J’attends de voir plus en détails ce qu’il en est dans les parties suivantes.
Je compte bien aller au fond des choses, cette fois. Quoiqu’il en coûte.
Ari Nassar
Enfin, le plus intéressant reste cette dualité des points de vue. Elle crée un véritable sentiment d’ambiguïté. D’un côté, un inspecteur qui imagine le pire et s’attend à trouver un véritable psychopathe au vu de ce qu’il a connu précédemment. De l’autre, un tueur, oui, mais plus nuancé que le portrait qui nous est fait au premier abord. Bref, une histoire pleine de promesses qui saura, je l’espère, nous maintenir en haleine. En tous cas elle a piqué ma curiosité.
- The one hand & the six finger
- Urban Indies
- 31/01/2025
- 7.90€