Avis manga – Artbook L’atelier des sorciers, la magie à l’état pur

22 février 2025 Non Par OursGamer

Temps de lecture : 4 minutes

L’année 2025 sera marquée par L’Atelier des Sorciers (Tongari Bōshi no Atelier). Le manga de Kamome Shirahama compte à l’heure actuelle 13 tomes et une série spin-off dont je vous avais déjà parlé. Il est paru pour la première fois au Japon en 2016 et en France en 2018 chez Pika Éditions. Alors que son adaptation est prévue en 2025 sur Crunchyroll, le manga en profite pour faire peau neuve avec les éditions Grimoire, des versions augmentées et grand format des tomes originaux. L’artbook de l’atelier des sorciers, sorti le 29 janvier 2025 et que je vais vous présenter aujourd’hui, reprend ce format.

Retour sur le manga

Il me paraît important avant de parler de la magie qui se dégage de l’artbook de vous faire un bref résumé de l’intrigue du manga. Ne vous inquiéter pas rien ne contenant d’éventuels spoil.

Coco a toujours été fascinée par la magie et rêve de devenir une sorcière. Hélas, seuls les élus nés avec un don peuvent pratiquer cet art. Les autres n’ont pas le droit d’assister ne serait-ce qu’au lancement d’un sort. Coco a donc abandonné tout espoir… Jusqu’au jour où un sorcier, Kieffrey, visite la boutique de sa mère. Elle parvient alors à l’espionner et à découvrir la véritable nature de la magie ! Au prix d’un événement tragique, elle devient la disciple de Kieffrey et entre dans un monde aussi enchanteur que destructeur…

Résumé éditeur du premier tome

On suit les aventures de Coco, une jeune fille dont le rêve est de pratiquer la magie, un art réservé à une élite appelée les sorciers. Mais après un accident tragique transformant sa mère en statue, elle se retrouve apprentie sorcière. Petit à petit, Coco fait ses premiers pas dans un monde fantastique et enchanteur aux côtés de Kieffrey et de ses camarades. Elle se révèle rapidement très talentueuse. Cependant, elle découvre aussi que certains ne se servent pas de la magie uniquement pour faire le bien. Les membres de la confrérie du Capuchon ont une toute autre philosophie et n’hésitent pas à s’en prendre aux autres pour accomplir leurs sombres desseins.

Couverture du tome 1 de l’atelier des sorciers — Tome 1 de l’atelier des sorciers

L’Atelier des Sorciers est globalement une lecture légère, pleine de bons sentiments. L’autrice a le don de nous réconforter avec son coup de crayon, qui retranscrit un univers à la fois poétique et rempli de magie. À l’image de Frieren c’est une lecture que je trouve très apaisante.

Présentation de l’artbook

Artbook l’art des sorciers face avant — Face avant

Artbook l’art des sorciers face arrière — Face avant

L’artbook est conçu de la même manière que les nouveaux tomes de l’édition Grimoire. Il présente une belle couverture cartonnée épaisse qui évoque un vieux livre de sorcier. On y aperçoit en lettres dorées le titre et le nom de l’auteur. L’illustration représente bien entendu Coco et son chapeau pointu de sorcière. Il est à noter que l’artbook reprend le sens traditionnel de lecture des mangas.

La magie de l’artbook l’atelier des sorciers — Un peu de poésie

Coco de l’artbook l’atelier des sorciers — Un peu de poésie

À l’intérieur, après avoir profité d’un indispensable préambule qui présente l’univers et les différentes influences de l’autrice, on pourra retrouver diverses illustrations en rapport avec les premiers, mais aussi les derniers tomes parus. :

Illustration de Couverture en couleur
Illustrations et croquis récoltés ( événement, X, affiche … )
De magnifique doubles pages en couleur
Croquis en noir et blanc

Enfin, à la fin de l’artbook, on retrouvera la « liste des sources », qui permet de connaître la provenance de chaque dessin.

Liste des sources de l’artbook l’atelier des sorciers — La liste des sources

Mon avis

Cet artbook est une véritable occasion de replonger dans l’intégralité de l’univers de L’Atelier des Sorciers. À chaque page, on se laisse envoûter par la magie qui émane des dessins de Kamome Shirahama. Bien sûr, on se remémore nos lectures, mais on découvre aussi de nombreuses illustrations exclusives, créées pour des événements spéciaux ou le lancement de certains tomes. La dernière section est, à mon sens, la plus impressionnante. Elle nous permet de contempler toute la beauté et la poésie des dessins, tout en en saisissant leur complexité. On réalise alors que ces œuvres sont tellement riches qu’elles n’ont même pas besoin de mise en couleur.