Le tome 4 de Fire Punch – Burning Edition débarque le 8 octobre 2025 chez Crunchyroll. Une édition double et brillante, signée Tatsuki Fujimoto, qui regroupe les volumes 7 et 8 de la série originelle et vient conclure cette fresque apocalyptique brûlante de douleur et d’espoir.
Un format soigné, un tirage ardent : de quoi rallumer la flamme des lecture… avant la fin ?
Avis manga donné à l’aide d’une version numérique du tome envoyée par l’éditeur que nous remercions.

Un petit résumé pour mieux appréhender la fin :
Dans un monde plongé dans un hiver sans fin, les humains survivent grâce à des pouvoirs appelés « dons ». Agni, qui peut se régénérer, voit son village détruit par Doma, un homme capable de tout réduire en cendres. Seul survivant, il devient un être en feu, animé par la vengeance.
Au fil de son voyage, Agni croise des personnages étranges et troublants, comme Togata, un·e cinéaste qui veut faire de sa quête un film héroïque. Mais plus il avance, plus il perd pied. Son feu, né de la haine, devient peu à peu une flamme de survie.
Entre guerres, fanatisme et recherche de sens, Fire Punch raconte un monde brisé où l’humanité lutte pour ne pas disparaître.


Avis manga, le final de Fire Punch :
L’idée de départ était brillante. Un monde gelé, une humanité à bout de souffle, un héros en feu éternel : tout y était pour un final grandiose.
Mais la flamme s’éteint vite.


Ce dernier tome m’a laissé un goût étrange. L’histoire, pourtant si forte dans ses débuts, s’égare ici dans une sorte de confusion pas franchement intéressante.
On retrouve Agni, enfermé dans une existence sans relief. Il traverse les pages sans réelle émotion, comme un spectre vidé de sens. Cette absence d’évolution rend la lecture monotone, et la mise en scène, pourtant ambitieuse, n’arrive jamais à compenser ce manque d’incarnation.
Autour de lui, les autres personnages peinent à convaincre. Ils grandissent sans vraiment changer, prisonniers de leurs blessures d’enfance. Le récit tente bien de montrer les ravages du passé, mais sans offrir de profondeur nouvelle.
Les pages s’enchaînent, les symboles s’accumulent, mais l’émotion se perd. Et visuellement, le trait semble plus brouillon, moins maîtrisé. La mise en scène, pourtant percutante, finit par se noyer dans un chaos graphique difficile à suivre.
On sent la volonté de Fujimoto d’aller au-delà du récit classique, de tout brûler… jusqu’à sa propre narration. Malheureusement, ça ne m’a pas parlé du tout.