Avis manga – School of Villains – T1

« Je remercie l’éditeur de m’avoir fourni un exemplaire du premier tome de cette série en 3 tome. »

Kirinji est le fils du Premier ministre et il suit les traces de son père fièrement. Mais tout bascule le jour où il se rend compte que son père n’est que l’un des  sous-fifres du chef de clan Biran.

Le jeune homme prend alors son avenir en mains et intègre l’école la plus réputée pour ses voyous d’élèves. Son but ? S’élever dans les rangs de l’école et devenir le méchant numéro 1.

L’histoire de School of Villains met en avant le jeune Jôichirô qui a été dépité d’apprendre que son père n’est qu’un larbin dans un clan de yakuza.

Il décide alors de prendre son destin en main et de devenir le roi de la pègre de son nouvel établissement. Mais attention, le Lycée Biran n’est pas un repère mal famé par des racailles ! Non, il s’agit d’un établissement qui enseigne comment devenir un homme à l’ancienne et à la dure. Comme celles qui ont formé la précédente génération de guerriers et de yakuzas. Vous l’aurez donc compris, exit les bastons à tout bout de champs et place aux combattants avec des valeurs.

Nous allons donc suivre notre jeune garçon  dans sa quête de revanche. Mélange d’histoire politique, lutte de pouvoir et rivalité entre élèves, parsemée de légères touche d’humour. Évidemment, il y aura des combats, mais plutôt stratégiques tels qu’une version améliorée du shifumi ou encore le duel du couteau. La victoire de ce duel assurera une meilleure position hiérarchique au vainqueur, notamment dans la course du délégué de classe.

L’intrigue est plutôt centré sur les personnages et on se retrouve plongé dans l’univers des gangsters. Le tout est soutenu par une pâte graphique qui donne aux  méchants élèves la tête de l’emploi. Que ce soit les expressions, le style ou encore les visages aux grandes bouches tout y est. Les professeurs eux ne dénotent pas dans leurs rôles de mentors.

Je dois avouer que j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Je n’ai pourtant pas l’habitude de ce genre d’univers à base de gangster et Yakuza mais le lycée Biran m’a captivé. Moi qui m’attendais à de la baston et des effusions de sang… J’étais loin de me douter qu’il  s’agissait, au contraire, d’une histoire basée sur la stratégie et l’intelligence des personnages.