Le quatrième tome de Tatari sortira mercredi 1er octobre 2025 chez Glénat. Je dois avouer que sa sortie est un rendez-vous que je ne rate jamais. Le manga de Watari nous offre en effet toujours une bonne dose de spectacle pour le moins soignée. Dans le dernier tome, nous quittions Tatari en proie à la folie. Est-il revenu à la raison ? La réponse dans cet avis sur le tome 4 de Tatari.
« avis réalisé à l’aide d’un exemplaire fourni par l’éditeur que nous remercions »
Résumé
L’affrontement à Hong Kong atteint son apogée!
Abe doit affronter Pairu de Managarm et Tsubame de Snow White ! En infériorité numérique, il est mis en grande difficulté.
A-t-il seulement une chance de les vaincre ?!
Pendant ce temps, Tatari fait face à Muppet de Managarm, mais lorsqu’Aoi qui était partie sur ses traces fait irruption dans la bataille, il est alors assailli par le yokai de Muppet !
Puis, le duel tant attendu entre Tatari et Setsuna a enfin lieu !
Quelle en sera l’issue ?!
Résumé éditeur
Tatari – T4 : Avis & critique
Ce tome 4 se révèle être le point culminant de l’arc de Hong Kong. Les affrontements entre les diverses factions s’enchaînent en effet avec frénésie pour assurer le spectacle. Haruka Abe, l’Onmyogi, ouvre les hostilités dans un combat qui lui est défavorable. Il fait cependant preuve d’une puissance insoupçonnée contre Pairu et Tsubane. On était loin de se douter qu’il avait tout ça en réserve alors qu’on l’avait déjà vu à l’œuvre contre Tatari. Encore une fois, il nous montre à quel point il est dévoué dans sa mission de protection des humains. Son abnégation en est terrifiante.
Bien entendu, c’est aussi l’heure du tant attendu combat entre Sena et Tatari. Ce dernier est bien décidé à dévorer la Yokai de glace et venger son ami en tuant Bolter, son maître. L’affrontement est impressionnant, bien chorégraphié et les techniques s’enchaînent sans temps morts. On remarquera d’ailleurs le soin et l’originalité apportés à celles de Sena qui tournent toutes autour du thème de la neige. Ces dernières sont de plus en adéquation avec son côté espiègle. C’est, à mes yeux, un sans-faute.
Bien plus que de simples affrontements, Watari met en scène de véritables moments de tension. Les combats sont cruels, sanglants et remplis de colère. Le rythme, quant à lui, est bien géré, et l’auteur a recours à de nombreux plot twist bien placés alors que nos héros semblent acculés. Ils permettent de relancer l’intérêt du lecteur, notamment en ce qui concerne AOI. Je ne vous en dirai cependant pas plus, de peur de vous gâcher la surprise. En tout cas, on ne voit clairement pas le temps passer. Le tout est agrémenté d’un soupçon de flash-backs. Ces derniers permettent d’ajouter un peu de profondeur aux personnages, comme Sena, tout en marquant une pause bien méritée dans l’action.
Enfin, la qualité des dessins est toujours de la partie. Ne reste qu’à Watari à clarifier un tant soit peu son scénario. Les liens entre les diverses organisations et protagonistes sont en effet compliqués à comprendre. Ce qui a pour effet de perdre le lecteur et rendre l’intrigue principale confuse.
Conclusion
En bref, Tatari reste l’un de mes coups de cœur de l’année. Son univers sombre, ses personnages originaux, ses combats frénétiques ainsi que ses graphismes soignés m’ont définitivement convaincu. J’espère simplement que le prochain arc clarifiera davantage les choses.
- Tatari – Tome 4
- 01/10/2025
- Glénat
- 7€20