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Avis manga – Völundio T1 – Comique Fantasy

  • OursGamer 
avis manga völundio
Temps de lecture : 3 minutes

Mercredi 1er octobre 2025 sortira le premier tome de Völundio, Chroniques des lames sacrées chez Doki Doki. Une œuvre réalisée par Nanaki Nanao, à qui l’on doit notamment Helck, qui a déjà conquis le cœur de milliers de lecteurs. Retrouve-t-on sa patte unique dans ce nouveau manga ? La réponse dans cet avis sur le tome 1 de Völundio.

« avis réalisé à l’aide d’un exemplaire fourni par l’éditeur que nous remercions »

Résumé

Bâtir un sanctuaire dans l’enfer des lames sacrées ? De la fantasy à double tranchant  !

Cléo, mercenaire désabusé, ne rêve que de pouvoir mener une vie tranquille à la campagne. Mais sa dernière quête tourne au désastre. Il tombe nez à nez avec des brigands armés de Differlames, des épées aux pouvoirs démoniaques décuplant la puissance de ceux qui les possèdent. Sauvé in extremis par Kohaku, semi-humaine énigmatique, il découvre alors sa mort prophétisée… Mais cette dernière est bien décidée à le protéger. Sous ses apparences de petite fille, elle cache en fait une force aussi burlesque qu’implacable. Et tous deux fuiront ainsi à travers un monde ravagé par la « Guerre des Differlames » en quête d’un havre de paix qu’ils tenteront tant bien que mal de mettre en place.

Résumé éditeur 

Völundio – T1 : Avis & critique

Völundio est un manga au ton léger et chaleureux qui prend place dans un univers d’Heroic Fantasy. Il nous raconte les aventures de Cléo, un mercenaire, et Kohaku, une semi-homme un brin naïve et à l’air adorable. Cette dernière lui a sauvé la vie in extremis alors qu’il était parti chasser des brigands. Depuis, il forme un duo atypique avec pour seule idée en tête de vivre paisiblement dans un monde ravagé par la guerre.

Loin des standards du genre, Völundio n’est pas une nième histoire de combattants exceptionnels mais plutôt celle de la naissance d’un havre de paix. C’est ainsi qu’on suit nos deux héros dans la construction de leur taverne. Un lieu qui va leur permettre de faire la rencontre de nombreux personnages hauts en couleurs, comme cette capitaine à l’alcool triste. Ces derniers les confrontant parfois à des situations inattendues.

L’auteur a en effet l’art de surprendre en introduisant de nombreux retournements de situation et chutes plus ou moins comiques. Ces dernières rappelleront à certains les sagas Dofus, mais surtout Wakfu. On sourit, parfois on rit et surtout on apprend à ne pas se fier aux apparences. C’est ce qui fait la force et l’originalité de Völundio. C’est en effet une leçon qu’on apprend assez tôt lorsqu’on découvre le contraste qu’il existe entre l’apparence et les capacités réelles de Cléo et Kohaku. Si cette dernière paraît frêle et fragile, c’est elle la plus puissante des deux, alors que notre mercenaire bat difficilement les hommes de main et préfère la fuite. Ce contraste crée un ressort comique grandement exploité dans le manga, particulièrement lorsque la jeune fille terrasse les adversaires de Cléo d’un seul coup.

Malgré tout, le manga possède quelques moments de combat intense, bien chorégraphiés et habilement placés. On comprend cependant rapidement qu’il ne s’agira pas d’une priorité de l’œuvre, et ce n’est pas pour nous déplaire. Le tout est supporté par un très beau trait de crayon avec des personnages détaillés et très expressifs. Ces derniers renforcent la narration et particulièrement l’effet comique.

En bref, Völundio est une véritable surprise. Je dois avouer que même si on ne voit pas où l’auteur veut nous emmener, particulièrement avec la quête des épées vivantes, j’ai hâte d’en découvrir davantage sur cet attachant duo, et notamment sur l’énigmatique Kohaku dont l’auteur nous cache peut-être un peu trop de détails. Gageons que cela se développe dans le second tome.