Test – HYKE: Northern Light(s) – Ma sorcière bien aimée.

Installez-vous confortablement, l’automne est là ! Et c’est le moment de découvrir notre test de HYKE: Northern Light(s) ! Sorti le 18 septembre 2025 sur PC (Steam), PlayStation 5 et Nintendo Switch. Imaginé par Blast Edge Games et porté par Aniplex et Akatsuki Games nous avons là un petit action rpg en 2D au charme fou ! Curieux ? Plus de réponses dans nos lignes !

Test réalisé sur PS5Pro à l’aide d’une clé numérique envoyée par l’éditeur que nous remercions.

Hyke dans un monde dévasté

HYKE: Northern Light(s) s’ouvre sur un monde qui n’a rien d’un conte de fées paisible. La guerre gronde entre humains et sorcières, nourrissant rancunes, peur et violence.

Pourtant, au milieu de ce chaos, Hyke notre petite sorcière souhaite avance avec une quête toute simple et bouleversante : retrouver sa mère.

À bord du super van de son père, en compagnie de son chat et d’une amie, elle est bien décidée à suivre les maigres indices trouvés pour comprendre et remonter la piste jusqu’à sa génitrice. Rien de très novateur certes mais… en chemin, elle croise d’autres sorcières. Entre la starlette un petit peu cinglée et le robot sans tête, elles ont toutes une personnalité bien distincte. Qui rend l’aventure chaque fois un tantinet plus intéressante à chaque chapitre !

Et si la haine et l’exploitation planent comme une ombre permanente, la tendresse qui unit ces héroïnes apporte une respiration bienvenue. On rit parfois de leurs échanges. On s’attendrit devant leurs fragilités. Et, mine de rien, on se surprend à espérer que même dans un univers abîmé par la guerre, il reste de la place pour la lumière et pour quelques instants de douceur.

Le cosy magique efficace ?

Mais derrière cette histoire pleine d’émotions, HYKE: Northern Light(s) assume son identité d’action-RPG mignon mais classique. Divisé en sept chapitres, eux-mêmes composés de 5 ou 6 missions, pour une petite aventure d’une quinzaine d’heures, nous alternons ici entre tableaux de combat assez libres et petites quêtes sans contexte où il faut tabasser des ennemis. Mais le jeu se démarque pourtant avec ses héroïnes que l’on peut alterner à l’infini !

Des amies pas comme les autres

Chaque sorcière, une fois débloquée, possède son propre gameplay. Hyke manie le corps-à-corps avec fougue. Tout en pouvant lancer des sorts ou déployer un bouclier offensif qui repousse et blesse ses ennemis.

Certaines alliées, en revanche, se consacrent uniquement à la magie. Puissantes mais fragiles, elles exigent un sens du timing, puisqu’un simple coup reçu annule leur incantation. Heureusement que le challenge n’est pas au rendez vous même en difficile. Parce qu’elles peuvent être limite injouables parfois…

Plus loin, l’originalité s’exprime encore avec des mécaniques de stick-shooter, notamment avec l’excentrique Mère Cerveau. Une de mes préférées ! Les ennemis, eux, sont très variés d’un point de vue skin. Mais très similaires dans leur façon d’attaquer. Ne craignez rien, vous avez vraiment très peu de chance de mourir dans ce jeu.

Pour varier les approches, des compétences se débloquent grâce à des items spécifiques cachés dans des coffres propres à chaque héroïne, renforçant la rejouabilité. Et, clin d’œil assumé aux classiques ! La gestion de la barre de vie passe par la récupération de petits cœurs lâchés par les ennemis, donnant une saveur rétro à l’ensemble.

Un peu de chaleur dans ce monde de barbares !

Enfin, impossible de parler du jeu sans évoquer son côté cosy et tendre. Qui contrebalance à merveille avec les zones de combats. Entre chaque niveau, retour au van ! Un refuge chaleureux où l’on peut accueillir les sorcières rencontrées. Mais aussi personnaliser l’espace et disposer des objets trouvés ou achetés pour le rendre plus vivant. Ces choix ne sont pas que décoratifs, puisqu’ils déclenchent de petites saynètes pleines de charme, révélant la personnalité des héroïnes et renforçant le lien avec elles.

Et comme si cela ne suffisait pas, le camping réserve une activité délicieuse : la cuisine. Préparer un plat et obtenir un petit buff pour le prochain niveau. C’est simple, mignon, et incroyablement efficace pour donner envie de rester un peu plus longtemps dans cet univers. (Plusieurs trophées sont d’ailleurs disponibles à la clé !)

Le pixel art qui fait du bien.

Difficile de ne pas parler de l’introduction de Hyke: Northern Light(s) pour ce test quand on parle de beauté. Ce n’est pas mon style mais j’ai illico été séduite par la mise en scène. Même si coup de cœur pour les illustrations des sorcières, détaillées et pleines de caractère, ajoutent une touche de raffinement qui contraste joliment avec la simplicité assumée du pixel art.

Chaque chapitre déploie ensuite son propre univers. Une forêt aux couleurs changeantes où la lumière danse, une usine métallique ! Une île tropicale à l’abandon aux tons vibrants, ou encore un vaisseau spatial !

Dans un paysage vidéoludique souvent saturé de 3D réaliste, ce retour au 2D pixel art apparaît comme une véritable bouffée d’air frais. Un plaisir visuel qui flatte l’œil sans chercher la surenchère.

Et pour accompagner cette direction artistique, la musique enveloppe l’expérience avec justesse. Reposante, tranquille, parfois mélancolique, toujours en parfaite harmonie avec les décors. Ces morceaux se dégustent même hors du jeu, comme une playlist discrète et idéale pour lire, rêver ou simplement se laisser porter.

HYKE: Northern Light(s), un bonbon de tendresse en 2D.

En définitive, Hyke: Northern Light(s) s’impose pour moi comme une adorable petite expérience, colorée et tendre, qui n’a pas la prétention de défier les joueurs les plus aguerris. Après un long test de Trails in the Sky, ça fait un bien fou ! Certes, le challenge est presque absent, mais n’est-ce pas justement ce que l’on recherche dans un jeu cosy ? La direction artistique, délicieuse à contempler, enchante à chaque instant, et les héroïnes, parfois un peu clichées, réussissent pourtant à se rendre terriblement attachantes et amusantes.

Note et conclusion :

Pour

• Une ambiance tendre et soignée
• Les sorcières adorables
• Du pixel art comme on aime

Contre

• Aucun challenge
• Certaines sorcières injouables
• La traduction hasardeuse