Développé et édité par le studio indépendant slovaque Blue Brain Games, The House of Da Vinci 2 est un jeu d’énigmes en point & click à la première personne. Il est initialement sorti sur mobile et PC le 4 décembre 2019, il est enfin disponible sur PS5 depuis le 8 février 2024. Emballé par l’idée d’une suite du jeu d’énigmes, nous vous proposons aujourd’hui notre test The House of Da Vinci 2 via son portage !
Test réalisé sur PS5Pro à l’aide d’une clé envoyée par l’éditeur que nous remercions !
L’apprenti et l’artefact
Dans The House of Da Vinci 2, on incarne Giacomo, un homme abandonné dans une cellule humide… Jusqu’a ce qu’un mystérieux message ne nous parvienne pour nous aider à nous échapper, nous plongeant bien malgré lui au cœur d’un thriller politico-mystique en pleine Renaissance italienne. Si le premier opus posait les bases, ce second épisode approfondit sérieusement l’univers, tout en ajoutant une mécanique de jeu franchement brillante c’est à dire manipulation du temps via l’Oculus Perpetua.
Grâce à cet artefact aussi mystérieux que stylé, Giacomo peut littéralement voir dans le passé et s’en servir pour résoudre des énigmes dans le présent. Et dans le cadre du test The House of Da Vinci 2, c’est là que le jeu dévoile toute sa richesse : au lieu de simplement aligner des casse-têtes, il les imbrique dans une narration tordue à base de trahisons, d’ordres secrets, et de manipulations scientifiques. On alterne donc entre exploration, analyse d’indices environnementaux et activation de machines infernales comme directement sorties du cerveau de Léonard lui-même.
Petit à petit, l’histoire gagne en tension et en mystère. Qui tire vraiment les ficelles ? Quel est le vrai rôle de Léonard ? Et surtout, jusqu’où Giacomo est-il prêt à aller pour découvrir la vérité ? On ne spoile pas, mais clairement, ce second opus ne se contente pas de recycler : il élève le niveau.


Entre rouages et révélations
Le gameplay de The House of Da Vinci 2 repose sur une formule point & click classique. Mais sublimée par une série d’énigmes en cascade, toutes plus ingénieuses les unes que les autres. Chaque salle, chaque objet, chaque recoin du décor peut cacher un mécanisme à activer, une serrure secrète ou un puzzle tordu à résoudre. Le joueur doit constamment rester attentif à son environnement, scrutant les moindres détails visuels pour progresser. La grande force du jeu, c’est l’usage du temps comme outil de gameplay : grâce à l’Oculus Perpetua. On observe des fragments du passé pour comprendre comment les lieux fonctionnaient autrefois. Puis on applique ces découvertes dans le présent pour débloquer de nouveaux chemins. C’est une expérience exigeante, qui demande de la logique, de la patience et une vraie capacité d’observation. Mais qui récompense à chaque étape par un sentiment de satisfaction assez rare.


L’harmonie visuelle et sonore.
Côté ambiance musicale, The House of Da Vinci 2 joue la carte de la discrétion. Les compositions, élégantes et légèrement mélancoliques, accompagnent l’exploration avec justesse, sans jamais envahir l’espace sonore. C’est un choix pertinent pour un jeu basé sur la concentration. Qui laisse au joueur l’espace mental nécessaire pour résoudre ses énigmes sans distraction. Cela dit, on ne peut s’empêcher de regretter que ces morceaux, pourtant très réussis, soient si rares et si discrets. Un détail mineur, mais qu’on remarque justement parce que ce qui est là… est vraiment joli.
Comme le jeu en lui même finalement. Graphiquement c’est très agréable ! Surtout parce que les graphismes ne sont pas juste un décor ! Ils sont au service de l’énigme ! Et chaque élément visuel a une fonction dans le puzzle, faisant de chaque pièce une œuvre à explorer, à décortiquer. Personnellement j’adore quand le décors est une véritable part du gameplay et pas seulement un élément d’immersion.




Les neurones en feu !
Ce test de The House of Da Vinci 2 a été pour moi une super expérience. Les énigmes étaient parfois bien compliquées, mais c’est justement ça qui rend la progression tellement satisfaisante. Sur les cinq chapitres, j’ai vraiment ressenti cette pression excitante de résoudre les puzzles, et chaque petit pas en avant apportait une vraie récompense sous forme d’avancée. Avec une ambiance qui colle parfaitement au style de la Renaissance, et même si la musique est un peu discrète, elle accompagne bien l’immersion. Avec une durée de vie d’un peu plus de 5 heures, le scénario ne prend pas beaucoup de place mais ça n’est clairement pas ce qu’on recherche réellement ici. Si vous aimez les défis cérébraux et un univers soigné, c’est un jeu à ne pas manquer.
Avide d’énigmes ? Nous vous avions déjà parlé de l’excellent Codex Infernus. N’hésitez pas à y jeter un œil.
The house of Da Vinci 2
Résumé
Ce test de The House of Da Vinci 2 a été pour moi une super expérience. Les énigmes étaient parfois bien compliquées, mais c’est justement ça qui rend la progression tellement satisfaisante. Avec une durée de vie d’un peu plus de 5 heures, le scénario ne prend pas beaucoup de place mais ça n’est clairement pas ce qu’on recherche réellement ici. Si vous aimez les défis cérébraux et un univers soigné, c’est un jeu à ne pas manquer.