Test – Sclash : le coup qui tue

Test – Sclash : le coup qui tue

9 mai 2024 Non Par VoxPopuli
Temps de lecture : 5 minutes

Avec les années, Street Fighter et Mortal Kombat ont rapidement su s’imposer dans l’univers des jeux de combat. Cela qui n’empêche pas de découvrir quelques pépites en parallèle. Cap vers le pays du soleil levant pour partir à la découverte de Sclash. Ce jeu de combat Made In France est développé par Bevel Bakery. Il est sorti au format physique sur Nintendo Switch, Playstation 4/5, Xbox One et Series chez Maximum Entertainment le 2 mai 2024. Sclash est également disponible au format numérique via les différents store.

Est ce un succès éphémère après sa sortie sur PC ou petit diamant bien décidé à renouveler le genre ?

Réponse dans ce test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.

Brisez leur volonté

 

Sclash prend place au Japon à une époque les samouraïs régnaient en maître. Armé  de leur katana ils n’hésitaient pas à croiser le fer sous le regard attentif des divinités vénérées par les clans : Tengu (le dieu corbeau) et Kitsune (le dieu renard). Votre périple débute dans la peau du jeune Jinmu un jeune samouraï orphelin. Il est recueilli par Susanoo dans le village d’Aki. Il l’élèvera selons les us et coutumes du clan via la voie du sabre.

Aussi courageux que téméraire, notre jeune héros va se retrouver malgré lui partisan d’une guerre opposant son clan à un autre. Malheureusement ce conflit fera couler le sang dans ce cadre si idyllique.

 

 

Dès les premières minutes, nous avons été happé par le design du jeu. Les développeurs ont opté pour un aspect dessiné à la main sublime et respectueux du matériau d’origine. Il est aux couleurs du Japon sur fond de cerisiers en fleurs. Ce design couplé à la bande son qui nous accompagne tout au long de notre périple sont un régal visuel et auditif. Un sans faute pour la direction artistique qui vaut clairement le détour.

 

 

Bienvenue aux nouvelles recrues

Que vous soyez novice ou vétéran côté jeu de combat (à titre personnel je suis entre les deux), vous trouverez rapidement le mode de jeu qui vous convient. Sclash est en effet assez riche en terme de contenu. Afin de ne pas périr dès le premier combat (ce qui est finalement arrivé), j’ai opté pour le mode arcade afin d’apprendre les bases et me mesurer aux différents combattants. Une heure plus tard je me lançais dans le mode histoire. Ce dernier bénéficie d’un tutoriel assez poussé pour ne pas perdre les nouveaux venus. De plus, le jeu dispose d’un mode versus en coop local. Il risque de déplaire aux adeptes du mutli online mais à mon sens cela crée une sacrée différence. Ce type de mode de jeu ayant tendance à se raréfier avec les années.

 

 

Côté gameplay la chose à éviter sera clairement la précipitation! Pas de place ici pour celui qui décochera la première beigne. La meilleure méthode sera la contre-attaque. En effet vous disposerez de deux touches d’attaque permettant de décocher un coup de sabre et un coup de pommeau pour tenter de toucher votre adversaire. Les gachettes arrière seront utiles pour esquiver l’attaque adverse vers la gauche ou la droite tandis que la touche A / X sera bien utile pour parer son coup. Une mécanique simple et plutôt bien pensée. Cependant elle ne fera pas toujours le poids face à une IA qui même en mode facile vous en fera baver. Vous allez mourir ! 

 

 

La précision au coeur du gameplay

 

Pour l’attaque comme pour l’esquive, chaque coup que vous porterez sera régi par une barre d’endurance. Elle est composée de quatre barres qui apparaîtra à l’écran derrière votre personnage. Ils useront nombre de barres différents mais permettront un rechargement plus rapide par exemple pour la parade qui si elle est réussie remplira votre jauge. Un échec par contre vous fera passer de vie à trépas. En effet, un seul et unique coup reçu vous cpnduira à une mort certaine…

Du simple samouraï au boss, chacun dispose d’une jauge de vie plus ou moins conséquente. Cela rendra les combats parfois épiques et pourra vous prendre une bonne dizaine de minutes avant de voir le bout du tunnel. Le timing est ici un point essentiel. Frapper au bon moment vous assurera la victoire tandis qu’un coup manqué signifiera parfois la défaite. La frustration sera parfois de mise mais ne baissez pas les bras vous y arriverez tôt ou tard…

 

Ce soir je serais le plus beau pour aller trancher

 

Au delà de la richesse des différents modes de jeu, que nous avons exploré durant une petite dizaine d’heures, vous aurez aussi le plaisir de partir à la chasse aux collectibles afin de parfaire le design des différents combattants. Katanas et masques seront de la partie et feront de vous un samouraï qui forcera le respect dans les lignes ennemies. Une manière honnorable de compenser un roaster qui pourrait sembler pauvre face aux cadors du genre. Il est cependant, à mon sens, amplement suffisant.

 

Conclusion

N’étant pas un adepte du vs fighting mais ayant une forte appétence pour le Japon qui aura été marquée au fer rouge avec des titres comme Ghosts of Tsushima c’est avec enthousiasme que je me me suis lancé dans cette aventure. Destinée aux vétérans du genre mais étant également prête à servir de point de repère aux novices, Sclash brille par le soin apporté à la DA tout comme à la richesse de son lore. Un est un titre qui mériterait de figurer dans les pépites de la scène indé. Il aura, je l’espère, droit à une seconde vie grâce à sa sortie sur consoles…

 

Points positifs

  • Une DA sublime
  • L’ost qui invite au voyage
  • Accessible
  • La coop locale
  • De jolis collectibles

Points négatifs

  • un mode histoire un poil court