Installez-vous confortablement avec un bon plaid et une boisson chaude : l’équipe de l’Oursgamer vous ouvre les portes de son salon virtuel pour partager ses coups de cœur vidéoludiques de l’année. Entre grandes aventures, surprises inattendues et émotions numériques, découvrez les jeux qui ont fait vibrer chaque membre de la meute !

L’ours vous ouvre son coeur
Cette année, les sorties vidéoludiques se sont enchaînées avec le retour de pas mal de grosses licences. Mais si je ne devais évoquer que trois titres qui m’ont marqué jusqu’à maintenant, ce serait tout d’abord :
Atelier Yumia
Ce dernier souffle un vrai vent de fraîcheur sur la licence et marque une rupture en termes de gameplay en proposant un système de combat totalement revu, orienté action. Il a permis d’attirer de nouvelles personnes sur la licence tout comme le nouveau cycle de l’histoire. C’est quelque chose de vraiment positif pour la série Atelier et j’espère revoir Yumia prochainement tant le personnage était intéressant.
Test disponible : Atelier Yumia : L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre rêvée.



Metal Eden
Le second titre qui m’a agréablement surpris est Metal Eden. Le titre édité par Plaion est un fast FPS à l’ancienne qui nous permet d’entrer directement dans l’action sans fioriture. C’est un bon défouloir et il se place, à mes yeux, en tant que jeu qu’on lancera entre deux grosses superproductions. Son univers cyberpunk est intrigant et bien ficelé, tandis que les quelques ajouts modernes au genre fonctionnent plutôt bien et rendent le tout très nerveux.
Test disponible : Metal Eden



Ghost of Yotei
Enfin, la dernière grosse surprise a été pour moi Ghost of Yotei. Je dois avouer que je n’en attendais rien du tout. J’avais beaucoup apprécié en son temps Ghost of Tsushima, mais j’avais peur que ce second opus propose une expérience trop similaire. Force est de constater que j’avais tort. L’histoire d’Atsu est profonde, empreinte de poésie, tandis que le titre a su modifier son gameplay et son game design de manière à rendre l’expérience plus immersive et plus naturelle. Je suis ressorti conquis de mon aventure, touché par toute la poésie mise en œuvre par le titre. C’est sûrement mon GOTY 2025.
Test disponible : Ghost of Yotei



La douche froide
Pour finir, parce qu’il faut bien évoquer, je crois que l’une de mes plus grosses déceptions a été Mario Kart World. On avait hâte de voir Mario Kart 8 passer le flambeau. Malheureusement, ce nouveau titre n’est pas à la hauteur. Techniquement, il est solide, il n’y a rien à redire, mais là où ça pêche, c’est sur les nouveaux ajouts, particulièrement les mécanismes de glissade. Ils se transforment en effet trop en profondeur la mécanique de course et le fun s’évanouit. Saluons quand même l’audace de l’open world, qui aura su m’occuper quelque temps.

Les trésors de PampaPoulpe
« Une année éclectique entre ombres et capybaras »
2025 a été une année vraiment très éclectique ! Du très bon, du nouveau, de gros flops, des surprises… Je suis passée des AAA aux petits indés qui valaient tout autant le détour. Et pourtant, dans toute cette animation, quelques jeux ont vraiment retenu mon attention.
Hell is Us : mon GOTY incontestable
Impossible de citer 2025 sans passer par mon GOTY, aka Hell is Us. Un jeu de Rogue Factor dont on a très peu entendu parler, à mon grand regret… C’est sans conteste le jeu que j’ai le plus aimé parcourir cette année, malgré une fin qui m’a frustrée comme rarement. Un monde obscur, bouleversé par une fin du monde bardée de créatures sans visage, où l’on incarne Rémy à la recherche de ses origines. De son OST à sa direction artistique, c’est une pure merveille que j’ai savourée du début à la fin. Cette immersion sans carte ni repère, dans un univers si particulier, m’a totalement captivée.
Test disponible : Hell is Us



Après cette claque narrative, place à un retour tant attendu dans l’horreur…
Silent Hill F : un opus qui honore la saga
Aficionada de la saga depuis ses débuts, j’ai bien sûr passé du temps sur ce nouveau jeu qui quitte les sentiers battus de la Silent Hill connue. Cette fois-ci, direction le Japon des années 60, dans la ville fictive d’Ebisugaoka. Curieuse mais sceptique face à ce virage de gameplay, j’ai été largement satisfaite une fois le jeu en main. La beauté de ce Japon étriqué, dans la petite ville qui troque la rouille pour des lys araignées… Les thématiques abordées, Hinako bien sûr, et sa souffrance mêlée de détermination… La direction artistique est sublime, la difficulté accessible même pour les plus réticents. Une attente dans la crainte, après le merveilleux remake du 2, récompensée par un opus soigné que j’ai adoré faire et refaire (pour les autres fins).



Pour contrebalancer ces ambiances sombres, un petit bijou fun et coopératif…
Extremely Powerful Capybaras : le roi de la détente
Késako, me direz-vous ?
Rien de plus qu’un petit roguelite survivor game coopératif, enfin dispo sur console cette année ! Imaginez deux (ou plus) capybaras endossant une tenue de job pour défendre leur mare bien-aimée ? Parfait, voilà l’idée. Quatre maps, plusieurs difficultés, classes variées : c’est du fun en barre, un joyeux fouillis qui demande pas mal de runs pour upgrader les compétences, débloquer les costumes et deux nouvelles classes ! Mon jeu détente-fun de l’année.
2025 m’aura prouvé qu’entre ombres apocalyptiques et capybaras surpuissants, il y a encore de quoi s’émerveiller manette en main.




La déception totale
Si je devais pointer du doigt un seul jeu m’ayant déçu… Je dirais Dollhouse « 2 » aka The Broken Mirror. Le premier avait une personnalité unique, un véritable petit OVNI dans mon paysage gaming qui m’a beaucoup marqué, autant par sa difficulté, son gameplay que par son scénario. Le 2, en revanche, est un vrai désastre. Blindé de bugs, sans aucune originalité… Un pseudo-jeu d’horreur avec un gun transformé en walking simulator sans intérêt. Acheté, terminé et aussitôt revendu. Dommage.
Test disponible : Dollhouse The Broken Mirror



La rétro Box de Kuma
Shantae Advance: Risky Revolution
Je ne vais pas mentir, Shantae Advance: Risky Revolution a été un énorme coup de cœur, et pourtant je partais avec des réserves. Le dernier épisode testé sur 3DS m’avait franchement laissé sur ma faim. Trop de metroidvania, trop de lourdeur, malgré une direction artistique irréprochable. Ici, c’est tout l’inverse. Oui, c’est old-school, et alors ? Le jeu assume pleinement ses racines et les sublime. Tout est fluide, clair, fun, sans prise de tête inutile. On avance avec le sourire, on comprend toujours où aller, et chaque nouveauté sert immédiatement le gameplay. Les sprites sont magnifiques, l’animation exemplaire, la musique reste en tête, et l’écriture est étonnamment drôle. On sent un amour du jeu de plateforme à l’ancienne, celui qui respecte le joueur.
Bref, un jeu qui prouve qu’un bon design ne vieillit pas. Une pépite nostalgique, intelligente et terriblement efficace.
Test disponible : Shantae Advance: Risky Revolution


Silver Bullet
Je m’attendais à une petite curiosité d’Halloween vu l’éditeur, mais ce jeu d’arcade gothique est une vraie bombe qui m’a rappelé les salles d’arcade des années 80. Le gameplay est top : chaque ennemi vaincu remplit une jauge pour déclencher un super tir dévastateur, et l’impossibilité de tirer en se déplaçant rend chaque duel exigeant mais tactique. On sent l’amour du shmup old-school avec cette touche arcade pure, où chaque boss colossal devient un vrai monument à vaincre !
Bref, Silver Bullet est mon coup de cœur rétro : c’est une déclaration d’amour aux jeux d’arcade d’antan, avec une ambiance, un vrai défi et une forte personnalité.



RetroMania Wrestling
Ce jeu m’a littéralement mis K.O., comme la fin de John Cena mais dans le bon sens du terme ! J’adore le catch, j’y ai énormément joué en 2025, et ce jeu est un vrai hommage assumé à WWF WrestleFest en arcade. Nerveux, tactique et fun, avec des sprites magnifiques et des animations 2D qui envoient du pâté. Les affrontements en huit directions et les prises spéciales qui demandent timing et stratégie rendent chaque match jouissif. Avec un roster déjà solide, le jeu vient d’ajouter un DLC énorme comprenant six légendes comme Macho Man Randy Savage et d’autres icônes old-school. Entre les combats en tag team, les Royal Rumble et les matchs en 1v1, on est sur du catch pur et dur, plein de slips moulants.

Suive la lumière de Le Guide JV
Cette année, Gaming 2025 aura su se montrer assez riche, et nombreux sont les jeux qui auront réussi à le toucher en plein cœur.
Clair Obscur Expedition 33
Pour commencer, il y a Clair Obscur: Expedition 33 (rien de moins que le GOTY) qui aura su me toucher avec une histoire intéressante, aux thématiques profondes mais qui nous concernent tous à un certain degré, sa direction artistique vraiment sublime et fantaisiste, sans oublier son gameplay qui s’inspire des meilleurs (Persona, Sekiro, etc.) tout en apportant son propre ADN pour donner un résultat à la fois exigeant et satisfaisant.



Death Stranding 2
Mon deuxième coup de cœur aura été Death Stranding 2 qui, même s’il reste assez similaire au premier, parvient à apporter de nombreux changements intéressants tout en rendant son approche plus accessible. C’est sans compter sur un casting toujours au top avec Norman Reedus ou Troy Baker, ainsi que de nouveaux venus tels qu’Elle Fanning, Frank Miller et bien d’autres.

Le coup de foudre
Et là, on arrive non pas à un coup de cœur mais à un véritable coup de foudre avec Lies of P: Overture, l’extension du jeu Lies of P sorti en 2023… et clairement, j’ai juste adoré. Tout sonne juste : le décor, les nouveaux personnages et les armes, les combats de boss très exigeants mais incroyables (surtout le dernier, qui m’a donné des cauchemars), le tout enroulé dans une histoire très mélancolique. J’ai versé mes plus belles larmes sur ce jeu, mais je l’adore tout simplement.

Ghost of Yotei
Et enfin, mon dernier coup de cœur de l’année aura été Ghost of Yotei, la « suite » de Ghost of Tsushima, qui prend place dans un nouvel environnement, une nouvelle époque et avec une nouvelle protagoniste désireuse de se venger. Et il n’y a rien à dire : le gameplay en combat est toujours aussi prenant. Quant à la direction artistique, c’est juste magnifique, en plus d’être variée. C’est clairement le gros point fort de cette licence.

Le petit moins
Mais même si cette année aura eu du bon, elle a aussi été marquée par quelques déceptions, et la plus marquante aura été Post-Trauma. Je ne m’attendais à rien concernant ce jeu, mais je suis quand même déçu. C’est un survival horror assez peu marquant, avec des choix de game design discutables, une ambiance sonore peu mémorable et des personnages aussi creux qu’une coquille d’œuf vide. Son seul atout réside dans ses graphismes, d’après moi… Mais pas de quoi s’exploser l’iris pour autant.

L’équipe vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année !
