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Test – Death Kid. Un rogue-lite de poche bien pensé.

  • Pampa Poulpe 
Temps de lecture : 5 minutes

Passé assez inaperçu dans la déferlante de sorties gaming, Death Kid est un petit jeu d’action roguelite développé par Crooked Games et publié par Take IT Studio ! Sorti le 14 mai 2025, il est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et Steam pour PC. Comment dire non à un petit roguelite ? Aujourd’hui, voilà notre test de Death Kid ! 

Test réalisé sur PS5Pro grâce à une clé offerte par l’éditeur que nous remercions !

Encore un puit maudit ?

Dans Death Kid, nous incarnons un être immortel chargé d’une mission cruciale : protéger trois âmes humaines. Et ce, pendant qu’elles entreprennent de briser huit sceaux mystiques, enfouis au plus profond d’un puits maudit. Pourquoi ? Pour remettre en marche le temps, la vie et la mort aka trouver l’Engrenage. Charmant, n’est-ce pas ? L’univers du jeu est extrêmement minimaliste mais pas besoin de plus. Notre héros, sa motivation, la nôtre et nous voilà en chute libre dans le puits. Chaque descente dans le puits est un pas de plus vers notre objectif…

Une esquive à la fois.

Sur PS5, Death Kid, c’est un shoot d’adrénaline à l’état brut. On enchaîne les niveaux, chacun représentant un sceau à briser, dans une arène circulaire où notre mission est simple… sur le papier : protéger trois âmes pendant qu’elles affaiblissent la barrière mystique. Un chrono tourne, la pression monte, et plus on éclate d’ennemis, plus la jauge progresse. Mais attention : on est immortel, oui, mais pas les âmes. Et quand elles tombent, c’est retour à l’étage 1 ! Sans checkpoint. Sans pitié. Un roguelite quoi.

Heureusement, la prise en main est une vraie réussite. La DualSense répond au doigt et à l’œil : on cogne, on esquive, on enchaîne les combos au corps à corps avec une fluidité bluffante. Trois boutons pour taper, un pour charger une frappe, et quand le timing est bon, ça claque sévère. On peut aussi tirer des projectiles, même si, entre nous, ça reste un peu moins efficace que le bon vieux corps à corps.

Et quand notre jauge de rage est pleine ? Là, on sort l’épée, une arme dévastatrice qui transforme littéralement le gameplay pendant quelques secondes. L’aura rouge qui nous entoure à ce moment-là est purement jouissive.

Chaque run terminé (ou foiré), on retourne dans un hub paisible où on peut respirer, discuter avec un mystérieux guide, et surtout dépenser nos points durement gagnés. Parce que oui, c’est assez long d’avoir un petit point de compétence ! On améliore nos stats, débloque des compétences, teste de nouvelles capacités actives… bref, on se prépare à replonger dans l’arène encore plus affûté qu’avant.

La progression est super bien équilibrée : même si on repart toujours du début, nos améliorations persistent, ce qui rend chaque essai un peu plus maîtrisé que le précédent.

Du pixel à l’âme :

Death Kid, c’est du pixel art. Mais du pixel art vraiment bien mené. Vous avez déjà joué à Moonlighter ? C’est dans la même veine, en plus épuré encore. Les couleurs tranchées, les jeux de lumière stylés… Entre vert toxique, rouge hurlant et violet maudit, les ambiances changent à chaque étage ! On peut s’y repérer sans réfléchir et c’est très sympa.

Le design du héros tape dans le minimalisme bien fichu. Une mini-Faucheuse énervée, rapide avec quelques lignes de texte qui collent à merveille. Les ennemis, eux, oscillent entre monstres chelous et horreurs de cauchemar façon rogue-lite. On adore ! La vue du dessus reste super lisible, même dans le feu de l’action : on anticipe, on dash, on gère. Zéro confusion, même quand c’est un petit peu plus chargé.

Un rogue-lite propre mais court.

J’ai vraiment accroché ! Death Kid ne réinvente pas la formule du rogue-lite, mais ce qu’il fait, il le fait bien. Le gameplay est nerveux, précis, super agréable manette en main, et l’univers visuel comme sonore a une vraie identité. On sent que c’est un jeu sans prétention, mais ultra maîtrisé. Dommage, justement, qu’il soit aussi court et qu’on en fasse vite le tour. Comptez deux ou trois petites heures pour terminer les étages selon votre niveau. À noter qu’il y a plusieurs niveaux de difficulté pour les plus gourmands ! Quelques compétences en plus, un peu de variété ou un mode alternatif auraient clairement boosté la rejouabilité. Mais dans l’état ? C’est propre, intense et franchement très cool en plus d’être à petit prix.

Pour

  • Très facile d’accès
  • Plusieurs difficulté
  • Le concept de defense/immortalité
  • Fun

Contre

  • Pas assez de compétence
  • Trop court

Death Kid

PampaPoulpe

Gameplay
Scénario / ambiance
Graphismes
Intérêt

Résumé

Avec Death Kid, on a mis les mains sur un petit jeu sans chichi mais redoutablement efficace. C’est fun, c’est nerveux, ça claque visuellement, et ça nous a tenus en haleine du début à la fin. Certes, on en aurait voulu encore plus ! Plus long, plus riche, plus fou ! Mais ce qu’on a eu, on l’a savouré à fond. Un petit rogue-lite qui fait plaisir, et qu’on n’hésitera pas à relancer juste pour le kiff, à conseiller autour de nous. En espérant que Crooked Games continue dans cette lignée !

3.8